On a souvent plus besoin d'être aimé que d'aimer. Il existe donc un véritable déséquilibre dans "l'économie amoureuse", et c'est pour cela qu'on assiste à autant de problèmes sur cette planète.

Peu d'individus acceptent de se rendre compte de cela, et continuent à mener leur vie en recherchant l'âme soeur, alors qu'en fait ils ne cherchent qu'à s'aimer eux-mêmes, à travers l'autre.

L'amour véritable dépend d'un certain niveau de conscience et d'évolution de l'être. Sans ces éléments, on laisse de côté tout un aspect de notre inconscient primitif, qui peut soudain se manifester sous forme de possessivité ou de jalousie, et qui conduisent bien souvent à la séparation. Et puis on recommence avec quelqu'un d'autre, en prenant bien soin d'éviter ces problèmes, mais dans le fond, rien n'est réglé.

En fait, on n'aime rarement quelqu'un pour ce qu'il est mais plutôt pour l'image qu'il nous renvoie. Il est pour moi difficile d'accepter ce genre de situation. J'ai besoin d'être honnête avec moi même pour me sentir capable d'aimer et donc capable d'être aimée. La découverte de l'amour en soi représente une véritable aventure initiatique, et n'est possible que si on est aidé par la conscience.

C'est en apprenant à élargir notre conscience, qu'on va peu à peu gagner sur notre inconscient et réussir à déjouer tous ses pièges.

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A chaque fois qu'un être proche a été malade, j'ai éprouvé le besoin de comprendre quelle pouvait en être la cause. A force de chercher, on trouve ! C'est ainsi que j'ai découvert l'existence de méthodes d'approche holistique de la maladie, considérant l'individu dans sa totalité, à la fois physiologique, psychologique et énergétique, et même parfois spirituelle, alors que la médecine traditionnelle n'est que mécaniste et ne considère que la réalité du corps physique.

Il est vrai qu'il n'est pas simple dans certains cas de trouver les causes de certaines pathologies, car elles peuvent être très profondes, et sont bien souvent liées au départ à des conflits psychologiques n'ayant pas pu être solutionnés, que ce soit dans la vie même de l'individu ou bien dans celle de ses ascendants.

Il existe bon nombre de médecins et de chercheurs qui ont réussi à établir des corrélations précises entre tous ces facteurs, et il est regrettable de constater qu'ils ne sont pas du tout soutenus dans leurs travaux, car bien souvent, ils bouleversent les conceptions sur lesquelles reposent la médecine traditionnelle, et, malheureusement, l'industrie pharmaceutique dont les intérêts économiques sont bien souvent prioritaires sur la réelle santé des individus.

Il semblerait que le temps donne pourtant raison à ces pionniers, mais il est important que chacun puisse en prendre conscience à son niveau, et se documente sérieusement, car de plus en plus de personnes font les frais de ce genre de déséquilibre inacceptable.

Cependant, il existe également des causes de maladies qui sont tout à fait extérieures à l'individu, à savoir l'absorption de substances nocives à son insu, en raison d'une part de la pollution, mais aussi, facteur bien plus grave encore, de techniques d'élevage et de cultures ne respectant pas les règles de la survie des espèces.

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On développe donc énormément de moyens (ou pseudos moyens !!!) pour se soigner, alors qu'il semblerait plus logique de développer des moyens pour entretenir tout simplement sa bonne santé. C'est ce qu'a cherché à faire, entre autre, le Docteur Katherine Kousmine, homéopathe suisse ayant consacré toute sa vie à l'étude des facteurs intervenants dans l'origine des maladies dites dégénératives qui ont proliféré depuis le début du siècle (cancers, scléroses en plaques, infarctus, etc.)

Selon elle, la production de plus en plus industrielle de la nourriture, le raffinage à outrance et l'utilisation de plus en plus de produits chimiques, font que notre nourriture est de plus en plus pauvre en éléments nutritifs, nos organismes s'affaiblissent de plus en plus, au fil des générations, et bon nombre de maladies sont en fait la manifestation de cet épuisement du corps.

Encore une fois la priorité est donnée au rendement et non à la qualité des productions, et on constate même de nos jours que nous sommes conduits à notre insu à consommer de plus en plus de substances toxiques étant la cause de bon nombre de maladies.

C'est ainsi que progressivement, j'ai été conduite à modifier profondément mon mode d'alimentation, privilégiant dans la mesure du possible, les produits d'origine biologiques, contrôlés par des cahiers de charges rigoureux, et à éviter bon nombre de substances nuisibles à l'organisme, telles que l'alcool, le tabac, le café.

J'ai également éliminé la viande, mais pas seulement pour des raisons physiologiques. Ces dernières existent bien sûr, telles que l'anatomie de l'intestin humain étant celui d'un herbivore et pas d'un carnivore, ou bien les conditions actuelles d'élevage des animaux provoquant des viandes empoisonnées par le taux d'adrénaline qu'elles contiennent.

Les récents scandales montrant les hérésies pratiquées dans les conditions de nutrition des animaux d'élevage, quels qu'ils soient (bovins, poulets, poissons...), montrent bien encore une fois que les enjeux économiques sont favorisés au détriment de la qualité des productions et donc de la santé des individus.

L'autre facteur d'élimination de la viande de mon alimentation est une prise de conscience de la chaîne d'évolution des êtres vivants et donc du respect à avoir pour chaque espèce de l'univers, quel que soit son stade d'évolution.

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Un ami qui avait fait un programme de calcul et d'interprétation astrologique sur ordinateur me fit cadeau de mon thème astral. Je fus particulièrement touchée par deux choses : d'une part la précision découlant de cette étude concernant mes caractéristiques, et d'autre part, de me rendre compte de l'influence que pouvaient avoir les planètes sur l'individu.

J'ai donc commencé à étudier d'une manière plus poussée cette approche, et cette nouvelle perspective m'a fait encore une fois élargir ma perception des choses : effectivement, il parait tout à fait logique que les planètes gravitant aussi dans notre système solaire puissent avoir une influence sur l'être humain. Je discernais bien l'aspect astronomique dans toute la symbolique des signes astrologiques, et les références à des archétypes cosmiques, mais la question qui me vint à l'esprit à ce moment-là se résumait dans celle-ci : "Qui le premier, de la poule ou de l'oeuf ?"

Il me fallut méditer de longues heures pour arriver à la conclusion que ce n'était pas ainsi qu'il fallait appréhender les choses, et qu'il existait une logique qui dépassait celle de mon mental concret et rationnel. J'arrivais parfois, en effet, en me concentrant très fort, à percevoir les choses d'une toute autre manière, comme si soudain je basculais dans un autre espace-temps, et que ma conscience devenait alors immense, il n'y avait plus de bien ni de mal, ni de bas ni de haut, ni de début ni de fin, mais que tout était parfait, en équilibre et en harmonie, et qu'il suffisait simplement d'être pour y accéder.

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Ce discours me parut tout à fait logique, et je me souviens bien que ce qui comptait le plus pour moi à cette époque n'était pas de savoir si cet homme avait réellement été contacté par ces entités, mais surtout le message d'alerte qui était délivré.

Par la suite, j'ai lu de nombreux autres ouvrages de contactés, chacun ayant sa particularité, mais le message généralement transmis est le même : l'être humain vit une phase délicate de son évolution en raison de la fabrication d'armes capables de détruire la planète, ainsi que de la pollution, qui perturbent l'équilibre de l'univers, et il doit rapidement réagir pour évoluer vers une conscience plus cosmique.

J'ai rencontré plusieurs personnes ayant elles-mêmes vécu des contacts avec des entités venues d'ailleurs, soit formellement, soit visuellement, soit télépathiquement. J'ai moi-même eu l'occasion de vivre un phénomène que je considère être une preuve pour moi de l'existence d'autres êtres dans l'univers.

J'étais moi-même avec plusieurs personnes réunies, ça se passait en 1989, au mois de juin, en Normandie. Nous faisions un travail de méditation et d'élévation tous ensemble. IJP Appel-Guéry qui surveillait cette opération depuis la Polynésie, nous annonce par téléphone que si nous faisons bien ce travail, il est possible que nous puissions voir le soir les vaisseaux reliés à cette opération. Dans la soirée, à un moment, je repense à ce message et je lève la tête pour regarder le ciel : au même moment, une lumière très brillante traverse lentement le ciel, à l'horizontale. A cet instant, je sens un courant d'énergie très fort me traverser et je perçois la présence d'autres consciences qui sont dans ce vaisseau. C'était la première fois que je vivais cela, et cela m'a donné la certitude que nous n'étions pas seuls dans l'univers. C'est pour moi un souvenir inoubliable.

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Ce livre m'a beaucoup touché, car quelques temps auparavant, lors d'un voyage en voiture où je trouvais le conducteur très imprudent, j'avais eu tellement peur d'avoir un accident, que j'avais dû faire tout un travail intérieur pour surmonter ma peur de mourir, et j'étais arrivée à percevoir que s'il arrivait quelque chose à mon corps, mon esprit pouvait tout à fait le quitter, et donc "JE" ne pouvais pas mourir. Ce livre me confirmait tout à fait ce que j'avais entrevu intuitivement par la force des choses.

J'ai lu par la suite d'autres livres de cet auteur, et c'est ainsi que la notion de la réincarnation m'est devenue familière. Je trouve tout à fait normal, et même logique, étant donné les perceptions que j'ai développées peu à peu, que l'âme ait besoin d'un corps pour descendre vivre certaines expériences nécessitant un intermédiaire entre elle et la matière, et que suivant l'accomplissement de son but, elle puisse avoir besoin de revenir plusieurs fois.

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Le soir, en rentrant chez moi, dans le métro ou le bus, je replongeais dans mon livre, et de nouveau, je retrouvais cet élan. Une fois chez moi, je méditais pour tenter de sentir de quelle manière il serait possible de retrouver cet état de pureté qui nous relie à l'essentiel et cette foi profonde qui nous relie à un aspect divin de l'existence.

Peu à peu, j'ai réussi à faire une synthèse de toutes ces traditions du passé, pour en intégrer la quitessence, resacraliser mon existence et retrouver cet élan qui nous anime au plus profond de nous. C'est devenu pour moi essentiel pour me ressourcer.

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Comprendre de l'intérieur, ça veut dire pour moi réussir à percevoir l'origine d'un phénomène, quel qu'il soit, en se référant non pas à un contexte transitoire, spatial ou temporel, mais à une dimension d'absolu, c'est-à-dire à l'essence même de toute chose.

Il est bien évident que dans le monde où nous vivons, dans l'état même où nous vivons en tant qu'entité incarnée dans un corps physique, il est extrêmement difficile de réunir les conditions pour rester en contact avec cette dimension d'absolu, car c'est comme si notre conscience était constamment réabsorbée à travers tous nos gestes, nos actions et même nos pensées.

Pourtant, une fois que l'on a eu au moins une fois cette sensation intérieure qu'il existe un état de conscience où tout est clair, où tout est parfait, limpide, harmonieux, il n'est plus possible de l'oublier tout à fait, et c'est ainsi qu'on n'a de cesse, avec plus ou moins d'acharnement, à vouloir retrouver cet état pour s'y installer pour toujours, et à vouloir bien évidemment, prévenir d'autres personnes que cela existe.

C'est donc ainsi que j'ai été conduite progressivement, en recherchant intuitivement tout d'abord cet état, puis de plus en plus consciemment et maintenant volontairement, à m'engager sur ce chemin que l'on peut difficilement décrire, mais qui est pourtant tout à fait réel et dont on peut difficilement s'écarter une fois qu'on l'a retrouvé, car il est celui de la réalisation de l'être.

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