Voici mes notes de cours de cette année au sujet de cette pièce.
Le théâtre est une pratique scénique avant d’être un genre littéraire. Ce n’est pas tout d’abord un texte. Sauf notable exception, on écrit des pièces pour qu’elles soient représentées sur scène.
Schéma du passage au texte à la représentation
: Texte avec de nombreuses significations virtuelles -> metteur en scène
qui le lit et l’interprète -> représentation
Lorsqu’on lit une œuvre, il faut sélectionner des informations.
LIRE = METTRE DU SENS
Une entrées dans un texte, c’est la différente manière
de sélectionner des façons d’aborder le texte. Cherchons
maintenant quelques-unes des entrées possibles du Malade imaginaire
:
Les numéros de pages correspondent à l'édition du Livre de poche ayant pour ISBN 2-253-03794-X
page 29 : scène mythologique
églogue : forme de poésie à l’époque
de Virgile
passage versifié
page 40 : genre de la comédie
passage en prose
page 98 : chanson en vers
Egyptiens -> Bohémiens
page 135 : latin macaronique, parodie
è on remarque qu’il y plusieurs genre d’écriture. Le Malade
imaginaire est donc un spectacle total.
La description donne des indications sur leurs liens
A. Ce que ça dit :
- Angélique a deux prétendants : Thomas Diafoirus et Cléante
(le comique de Molière porte souvent sur des choses triviale, mais
évoquées en périphrases ; ex. Diafoirus signifie «
qui pète de travers »)
- Diafoirus est un médecin
- Argan est le père d’Angélique et il est malade -> il
y a deux histoires (Argan doit faire un choix)
- Il y a deux types de personnages : ceux de l’extérieur (médecins,
apothicaire, notaire : Diafoirus, Purgon, Fleurant) et ceux de l’intérieur
(groupe familial)
B. Ce que ça ne dit pas
- Leur âge, leur physique, leurs habits, le décor, le jeu
de scpne, les voix, etc. -> beaucoup de liberté au metteur en scène
C. Ordre de la distribution :
- La famille
- Cléante -> beau-fils plus que virtuel -> élu
- Les gens de l’extérieur
- Toinette -> hiérarchie sociale, meneuse de jeu
Remarques : Polichinelle n’est pas dans la distribution, pourtant il
apparaît (dans les intermèdes) plus souvent que M. Fleurant
qui n’a que deux répliques à dire.
Dans le théâtre, le monde est renversé, c’est les
valets qui commandent (ex. Toinette).
A. Fonction référentielle
- lexique du discours médical du XVIIe siècle avec les mots : clystère, lavement, potion, ordonnance, julep, hépatique, soporant, somnifère, médecine purgative (bas-ventre, bile, entrailles), miel rosal, rhubarbe, catholican.
- Personnages nommés : Purgon (médecin) et Fleurant (apothicaire)
- Comment est apparue le chirurgien au XVIe, déconsidéré
à cette époque ? Ils travaillaient sur les champs de bataille
(ex. de chirurgien de l’époque : Vésale qui a commencé
la ligature des plaies, cf IIIe année). Comme remède, ils
utilisaient de l’huile brûlante qu’ils versaient sur les plaies.
Mais d’autres apprenaient la médecine traditionnelle à l’université.
On y pensait que l’équilibre du corps dépendait de l’équilibre
des fluides : on purgeait et saignait. On pouvait diagnostiquer, mais pas
guérir (seulement soulager) ; ce ne sera qu’au XXe qu’on utilisera
des médecines efficaces
B. Fonction expressive (ou émotive)
Monologue d’Argan :
« Je suis votre serviteur »
« Ne pas écorcher les malades »
-> il se plaint sur les prix des médicaments (ARGENT)
« On me laisse toujours seul »
« Ils me laissent mourir »
-> il est un malade imaginaire. Il se plaint continuellement
C. Fonction poétique (même monologue)
« Rafraîchir les entrailles de Monsieur » = lavement, tradition moyenâgeuse que l’on retrouve dans le genre de la farce
- On retrouve, par exemple dans cette phrase, un écart entre le sujet et le vocabulaire : c’est le burlesque. Le sujet est trivial et le langage précieux. On a recours à la périphrase et au registre burlesque.
- Exemples de périphrases tirées de cette scène
:
clystère insinuatif, balayer le bas-ventre, chasser les vents,
pour se hâter d’aller, chasser dehors les mauvaises humeurs -> périphrases
avec verbes à l’infinitif
-> il y a trois thèmes : sang, bile, bas-ventre (ou «
fondement »)
- Le théâtre est un texte littéraire et poétique
; c’est un oral écrit et non un langage de la rue. Le comique est
à la fois sur la scène et dans le langage (autre exemple
; Pantagruel).
Observer : A. jaquette de notre édition du livre
B. Préface de Jean le Poulain
C. Scène I, fin + Scène finale
D. photos de la représentation dans notre édition
A. « Molière meurt à la fin d’une des premières représentations de sa pièce »
B. « tristesse de la mort de Molière »
commentaire : « lors de la quatrième représentation,
il vomit du sang [...] le soir même, il meurt »
C. Scène I : « Ils me laisseront ici mourir »
Scène finale : « Novus doctor [...] tuat »
D. Les six photos . même pose, sur un fauteuil. On sait qu’en
réalité, Molière a craché du sang, assis sur
un fauteuil . A chaque représentation du Malade imaginaire, on utilise
un fauteuil -> élément biographique pesant sur cette scène,
néanmoins la pièce reste une comédie : Molière
ne meurt pas à la fin, il est en bonne santé. Mais un problème
se pose : la mise en scène doit-elle montrer une pure comédie
ou doit-on jouer cette pièce en tenant compte de la mort de Molière.
Problème de lien entre l’imaginaire et le réel. Pour cela,
lisons la page 105.
Page 105. Théâtre dans le théâtre
Béralde propose à Argan d’aller voir une pièce de Molière (une pièce est un dispositif qui permet de comprendre ce qui se passe dans la réalité).
Autre exemple de théâtre dans le théâtre : « L’illusion comique », de Corneille :
Un père voulant retrouver son fils va consulter un magicien qui
possède une caverne où l’on peut savoir tout ce qui
se passe dans le monde. Le père devient à son tour spectateur.
Il voit son fils se faire tuer en duel, puis il se relève, car son
fils n’est pas mort : il fait parti d’une troupe de comédiens.
-> Le comédien devient à son tour spectateur, il est
victime de l’imaginaire théâtral.
-> dispositif baroque qui joue sur l’illusion. La pièce de Molière
est plus proche du baroque que du classique.
Dans le malade imaginaire, Argan souhaite à Molière de
mourir : « Crève, crève cela t’apprendra une autre
fois à te jouer de la faculté »
-> ironie, lien entre l’imaginaire et le réel : Molière
était en train de mourir et il meurt à la fin de la quatrième
représentation.
Nous l’avons dit auparavant : le metteur en scène doit effectuer plusieurs choix pour faire représenter l’œuvre. Nous allons observer deux représentations du malade imaginaire.
Après la lecture du livre, nous avons visualiser la représentation
(du 10 octobre) de l’œuvre, mise en scène par Marcel Maréchal,
montée à Marseille, et jouée à Lyon en 1984.
A. Observations dans la mise en scène de Maréchal.
Dessin de la scène finale :
-> ambiance funèbre, contrairement à la représentation de Molière. Eclairage bleu. Argan s’enduit le visage de fard blanc = allure cadavérique.
Puis un musicien arrive, joue de la musique, et enfin il meurt. Cela reprend le contexte de la mort de Molière. A la fin, il y a un retour de l’un des musiciens (musicien des Andes -> exotisme du XXe siècle, équivalent des gens de la Comedia dell’Arte). Le musicien est le symbole de l’artiste, il symbolise Molière. Il tombe dans un cercle de lumière avec des chandelles presque entièrement consumées. Des médecins viennent autour de lui sans l’aider. La pièce finit dans le noir total
A la fin, l’intermède est amputé de sa partie musicale comme très souvent d’ailleurs.
C’est une très grande représentation du théâtre
contemporain qui est très suggestive. Elle requiert une présence
intellectuelle, il doit être construit.
B. Mise en scène de Jean le Poulain
Charpentier (un français) a composé la musique pour Molière. Problème pour le metteur en scène : environ 78 minutes de musique. Qu’en faire ?
Reconstitution historique : début février 1673, Molière ne sait pas s’il va être capable de jouer la pièce, il va l’avancer d’une heure.
Les metteurs en scène d’aujourd’hui se permettent d’ajouter ou d’enlever des parties de texte.
Antonin Artaud fait parti du groupe des surréalistes. Il prêche
l’insurrection, c’est pourquoi il sera exclu du groupe. Il a des troubles
mentaux. C’est un homme de cinéma et de théâtre. Pour
lui le théâtre est un spectacle total. Il faut donc donner
aux mots l’importance qu’il sont dans les rêves. Il a écrit
« Van Gogh, le suicidé de la société »,
« Pour en finir avec le jugement de Dieu » et « Le théâtre
et son double ». Il a eu une forte influence sur le théâtre
de 1960 à 1970. « Le théâtre et son double »
est un manifeste que beaucoup de monde a lu.
Avant cette période, on cherchait à mettre les textes
en valeur. Claudel, Giraudoux, Montherlant, Cocteau, Anuoill, Beckett,
Adamov et Ionesco (« Théâtre de l’absurde ») sont
des metteurs en scène qui proposaient des pièces de théâtre
qui mettaient le texte en valeur.
Après cette période, la figure la plus importante n’est
lus l’auteur, mais le metteur en scène. Exemple : Jean Vilar veut
montrer le théâtre à ceux qui ne vont pas en regarder.
Metteurs en scène de l’époque : Peter Brock, Grotovski, Kantor,
Antoine Vitez et Maréchal. -> renouvellement de la mise en scène
; des moyens considérables sont utilisés ; système
dans lequel tout a de la signification.
Mais revenons à Jean le Poulain.
Tout d’abord, il est utile de dire que le Malade imaginaire est une
pièce mêlée. Nous allons schématiser les intermèdes
de la pièces :
- prologue (1)
- premier intermède (2)
- deuxième intermède (3)
- troisième intermède (4)
Intermède Personnages Musiques, danses Genres Décors
(1) Berger FlorePanZéphirs Chants Danses Flûtes Violons
Pastorale en vers Hymne en vers Lieu champêtre mythologique
(2) Polichinelle, VieilleArchers SérénadeDansesViolon
Commedia dell’ArteProse et vers Une rueLa nuit
(3) FemmesMores DansesChansons Poésie épicurien- ne en
vers Exotique
(4) MédecinsArgan Danses « au son des instruments et des
vers » Parodie(Strophes rythmées) Salle de facultéUn
théâtre
-> pièce écrite pour être jouée devant le
roi. Mais le roi ne les a pas invités.
-> dispositif baroque. Molière n’a pas écrit dans un
pur style classique : pas d’unité de lieu, plusieurs genres différents.
Problème de scène : que garder, que jeter ? Le troisième
intermède est moins souvent coupé.
Caractéristiques de la mise en scène de Jean le poulain :
- Il a essayé d’évoquer le Carnaval. Au début :
polichinelle et la danse des médecins évoque le Carnaval.
- Quand Molière devient-il Argan ?
- La pièce est un cauchemar (le dernier, peut-être) de
Molière. Les médecins symbolisent éventuellement la
mort.
- La femme de Molière doit lire le deuxième intermède
: « Vivre sa jeunesse ».
- Il a beaucoup inventé.
- Il évoque la mort de Molière, au début ; puis
il la joue.
Contexte de découverte
Mendel : découvertes en génétique, travail sur
les petits pois.
- Théories concurrentes
Michel Serre : La science est un grand nuage.
Dans une théorie scientifique, il y a une part de farfelu, d’imaginaire.
Les recherches sur le langage ne sont pas un phénomène
du 20e siècle ; elles ont déjà commencé chez
les Grecs, avec les Dialogues de Platon puis de son élève
Aristote : Poétique.
Les recherches ont traversé les siécles. Au 19e siécle,
la science reine en matière de langage est la philologie : Les recherches
portent sur l’évolution des langues, la diachronie, l’indo-européen.
On pense que le sanscrit est la langue la plus proche de l’indo-européen
et on se demande ce qu’il adviendra des langues.
Ferdinand de Saussure, linguiste travaillant sur l’indo-européen,
fait de la langue un système de signes : la synchronie. Cette idée
est déjà présente dans la philosophie allemande :
Hegel.
En France, le groupe Boubarki (1940-50) a essayé de refondre
le système mathématique : théorie des ensembles. Cette
théorie privilégie les relations.
En biologie, on finit de découvrir l’ADN, l’ARN, le reproduction
cellulaire.
Dans tous les domaines, les recherches se portent vers la structure,
c’est-à-dire qu’elles tiennent compte des invariants.
Devenir, transformation à diachronie
Synchronie
Individu Biologiesociallinguistique à système jamais ferméidéologiquehistorique
L’énonciation privilégie le sujet dans le langage
- Communication orale
A B échange émetteur
- récepteur
récepteur et émetteur
E T
- Télécommunication
on ne sait pas à quoi, à qui on a à faire : il
n’y a pas de réciprocité.
A la TV : E à R : masse
- Ecrit
communication différée à écriture
argumentation
destinataire : auditoire universel, c’est-à-dire tout
lecteur potentiel francophone.
Communauté de gens qui réfléchissent
ex. : journaux, magazines
Il faut créer le contexte ! ...à
Il n’y a pas de confrontation
chez Montaigne
Il faut chercher les traces du contexte d’énonciation.
à prendre des oeuvres racontant Montaigne + le texte original
de Montaigne
à traces du destinataire
Plus on remonte dans le temps, plus les figures sont effacées.
L’énonciation, c’est prendre en question la particularité
de l’oral sur l’écrit ; il n’y a pas de contexte à disposition
!
L’énonciation dans le malade imaginaire
a. Sc.1 Acte 1
C’est un monologue mais : - seul
- se parlant à lui-même
- des dialogues
Au théâtre, en général, les scènes
sont formées d’entrées et de sorties de personnages dans
un système continu.
A et B sont en même temps émetteur
et récepteur
àààPUBLIC
Les dialogues, pour la plupart, servent à informer le public.
à double énonciation :
public et récepteur
MAIS il y a des variantes : A parle au public, mais B ne l’entend pas : c’est l’APARTÉ
Monologue : Argan fait ses comptes
citation
appréciations, commentaires sur le style de M. Fleurant
au public : ce qui me plaît chez mon apothicaire
comparaison possible pour un public averti
dialogue factice Argan ßà M. Fleurant
Cette scène a une couleur de déjà vu. Dimension
intertextuelle.
Argan ne voulant pas payer une facture à cela fait penser à
la farce à moyen-âge. (On retrouve une farce célèbre
du m.-a. : La farce de maistre Pierre Pathelin.
Un pathelin : personnage souple, hypocrite.
Molière voulait trouver et inventer un style comique qui puisse
rivaliser avec le tragique (Corneille)
Intertextualité : stéréotypes : dispute sur l’argent
dans le théâtre, on arrive à Pathelin.
Il y a une véritable argumentation :
Argan M. Fleurant
- c’est trop cher- il faut être raisonnable- Je suis votre serviteur
appréciation et présentation du remèdecomposition
et parfois provenanceeffetsà discours promotionnel pour des médicaments
où il n’y a pas d’ordonnance.Il est tellement actualisé qu’on
a l’impression qu’il est sur scène, il existe par le discours. Son
discours n’est pas un discours scientifique et thérapeutique, il
est promotionnel. Il utilise la rhétorique pour tromper son client
et lui faire accepter sa facture.
b. Les médecins
Il y a les vrais et les faux médecins.
Ils sont peu représentés (alors que Toinette est preésente
dans 21 scènes) et sont remplacés à la fin par les
faux médecins.
Scènes où ils sont présents
Acte II Sc. 5 : Diafoirus
Sc. 6 : Diafoirus
Acte III Sc. 5 : Purgon
Sc. 6 : Diafoirus
Les médecins sont surtout des êtres de langages. Comment
usent-ils du langages ?
à p.107 Fleurant, p.110 Purgon
Echange verbal ?
Valeurs de leurs discours ? à p.109 Purgon, p.74 Diafoirus,
p.75, pp. 89-90
p.107 : M. Fleurant interrompt la conversation. Il les menace et est arrogant à cause de son statut social à va raconter à M. Purgon.
p.110 (suite de la scène) : Abandon du médecin, il lui prédit une mort certaine. Les médecins ont le droit de vie ou de mort sur leurs patients.
Lorsque les médecins entrent en scène, ils coupent la
parole aux gens, ils les menacent à ils usent de leur position sociale.
Habituellement, on fait l’éloge de quelqu’un lors d’une élection, d’un enterrement ; on fait l’éloge d’un employé méritant, d’une personne qui obtient le prix Nobel, qui entre à l’Académie française...
ici : il essaie de rattraper la situation en faisant passer son fils pour un être exceptionnel.
Un éloge funèbre : récit de vie ; portrait de vie ; qualités
redondances : son à sens
lexique à champs lexicaux à configuration lexicale
syntaxe
discours à articulations
ici : syntaxe : phrase négatives
normalement, dans un éloge, on a des phrases positives ou neutres.
A partir de Bon, disais-je... , il essaie de changer ses défauts
en qualités.
(Les arbres tardifs donnent des meilleurs fruits...)
à transformation :
Le marbre, moins aisément que le sable
bon jugement à venir
à marque d’espoir
Un éloge devrait faire la louange d’une personne ! mais là,
Diafoirus accable son fils.
Notaires vs Avocats
avocats : sévères, ignorants
notaires : accommodants, aplanir les difficultés.
Ce qui est positif est malhonnête à paradoxe
Ce discours a réussi à convaincre Argan.
Passage argumentatif
Il existe plusieurs types d’argumentation : - par les valeurs
- analogique
- par les faits
L’argumentation n’est pas seulement présente dans les essais.
Les ruses : - notaire filou à personne de confiance
- contrefaire la mort
- tromperie de Béline
- Cléante en faux maître d’opéra
- les faux médecins
- le faux opéra
- Louison qui joue la morte
Tous les personnages essaient d’agir pour obtenir quelque chose de
lui à argumentation
Dans ce passage, deux thèses soutenues :
Argan : on ne peut aider cette nature.
Béralde : montrer qu’Argan a tort.
- Le tableau inscrit la pièce dans une époque (1673)
- Argan aurait pu acheter le tableau de Rembranlt car les commanditaires
de celui-ci étaient de riches marchands.
- Sorte d’image religieuse : les médecins veillent sur lui.
- tableau animé : Purgon sort du tableau.
- métamorphose : la tableau s’anime et fait sortir un démon
de celui-ci
- Quand les médecins se vengent, le décor s’effondre
et fait apparaître un décor froid et noir.
à le cocon, la matrice d’Argan est détruite.
C’est une pièce contemporaine au Malade imaginaire. Elle fut
écrite durant la période de la Contre-Réforme qui
fut une période de crainte et de fanatisme. Cette période
était également celle du Concil de Trente. On essayait alors
de repeupler les églises -> beaucoup de peintures religieuses ->
religion sensuelle.
Un des très grands peintres de cette époque est Simon Vouet.
L’affiche du Tartuffe de 1974 est un tableau de Vouet (Sainte Véronique) qui a été maquillé. Le visage du Christ est remplacé par celui de Molière.
L’histoire nous rapporte que Sainte Véronique avait essuyé
le visage du Christ et le visage de ce dernier s’était inscrit sur
le drap (Véronique vient de « Vera icona »).
Molière est un imposteur, car il prend la place du Christ. Il
est vu comme un incompris, un martyre.
L’affiche du Théâtre des Osses (également présente
dans ce classeur) s’inscrit par rapport à ce modèle.
L’église St-Michel : réplique de l’église Jesu
des Jésuites à Rome. à coupole
Ce qui frappe, c’est le ciel ouvert : - la coupole
- art religieux : âge de la contre-réforme
Le baroque s’oppose au classicisme. : - règle des 3 unités.
- pas d’apparitions, de magiciens, de
sorciers.
Il joue sur l’irrégularité, le mouvement, la métamorphose.
Dans le malade imaginaire, situation de travertissement :
Cléante en maître d’opéra ; Toinette en médecin.
Classicisme
Règle des 3 unités, mesure, grande codification,.Les
Doctes : Chapelain, d’Aubignac à grands théoriciens du théâtre,
ils ont traduit la Poétique d’Aristote.Purification = catharsisGrands
tragédiens : Racine, CorneilleLe modèle sera transporté
dans toute l’Europe jusqu’au 19e siècle. à revendications
des poètes allemands (nouveaux romantiques).En France : Stendhal,
Racine
Le mouvement baroque essaie de rivaliser avec le classicisme.