Juillet I845: premier incendie qui détruit une grande partie de la ville. La demeure des dominicains est réduite en cendres. Les documents d'Archive sont perdus. Douze ans après, le P. Clément Adami achète un terrain dans une régione périférique, appelée la "Punta". Une petite église y est construite, dédiée aux SS. Apôtres Pierre et Paul. Les catholiques du quartier, qui ont contribué généreusement à cette initiative, po la plus part italiens et maltais, augmentent de jour en jour. Un centre religieux bien plus vaste s'impose. Le Père Ilario Monti, nouveau Supérieur, en devient le réalisateur infatigable et prudent, aidé encore par les dons multiples des fidèles de la "Punta".
Un an seulement après la première pierra, donnée par l'Archevêque Mgr. Timoni, le 4 octobre 1903, et sur projet de l'ingénieur Rossetti, l'édifice s'élève, solide et harmonieux, rel que nous l'admirons aujourd'hui, pour être consacré solennellement au culte de Dieu. Eglise et Paroisse Notre-Dame du Rosaire qui comptent, à cette date, un millier de fidèles.
En septembre 1922, lorsque les flammes s'étendent de nouveau
sur la ville , église et quartier sont miraculeusement épargnés.
La Maison de Dieu sert longuement de refuge à une nombreuse population.
La protection de Saint Polycarpe, premier Evêque d'Izmir, est tangible.
Avec une ferveur plus ardente, l'hymne traditionel "Civitas Princeps" -
"Ville princière" - s'élève de bien des coeurs. On
répète, dans l'espor et la prière: "Cito post ruinas,
pulchra refulgies!" ("Et toi, après les ruines, plus belle tu resplendiras!").
Mais une autre épreuve, à nous plus voisine, s'abat sur
l'édifice qui a pris de l'âge, et qui vient d'être remis
à neuf: séismes et délabrements. Le dernier de ces
tremblements de terre, celui du 1er février 1974, est le plus grave.
l'église, nous est-il relaté, "semble avoir subi un bombardement".
Mais l'espérance ne sombre pas dans l'âme de cette admirable
Communauté religieuse; et, cette fois-ci, c'est le Pasteur de l'Archidiocèse
d'Izmir, Mgr. Caloyera, lui-même dominicain, qui assume les lourdes
frais de la restauration.
Ainsi, depuis le 29 janvier 1966, la célébration de l'Euchristie
aussi en langue turque; ainsi, depuis le 15 juillet 1964 la fondation d'une
Colonie marine, pou le bien-être de dizaines d'enfants chaque année.
Et nous nous en voudrions de ne pas ajouter les chiffres suivants, bien
significatifs: de 1904 à 1994 on été célébré
en cette Eglise: 2.969 baptêmes, 939 mariages, 2.063 funérailles.
Quant aux fidèles de la Paroisse, en voici le nombre, par année:
1904: 1.000 - 1922: 1.779 - 1923: 3.000 - 1970: 830 - 1994: 600...
Le 30 Juin 1985, vient à manquer à 85 ans le dernier
Père de la vielle garde: P. Sebastiano Bossina. Dès lors
notre Communauté Dominicaine est composée des Religieux que
vous connaissez: P. Giulio, P. Stefano, Fr. Paolo et Mlle Donata. C'est
à eux qu'est confié le soin de conduire notre église
à fêter dans la joie 100 ans, en 2004. Que notre Seigneur
les assste!
Ainsi termine glorieusement l'histoire de notre Eglise et de notre
Proisse!".