Culture

Hydroponique
par Nathalie Michaud et Marie-Ève Boudreau

 

 

Table des matières

 

 

 

 

INTRODUCTION

 

Le terme hydroponique désigne, de façon générale, les différents procédés de culture sans terre; ceux-ci consistent à cultiver des plantes dans des bacs remplis d’eau ou de tous autres matériaux non-terreux tels que le gravier, le sable, la vermiculite, la laine de roche ou encore les matériaux plus exotiques tels que la brique concassée, les cendres et même le polystyrène.

 

Il y a plusieurs bonnes raisons de remplacer la terre par un milieu stérile. D’abord, les risques de voir apparaître les mauvaises herbes, des maladies ou des insectes en plus du temps à consacrer aux plantes sont considérablement réduits. De plus, il est possible de se prêter à ce type de culture dans un espace limité. Les plants atteignent leur maturité plus rapidement et offrent un meilleur rendement. L’eau et les fertilisants sont recyclés, donc réutilisables. Enfin, la culture sans terre permet d’exercer un plus grand contrôle sur les plantes et d’atteindre des résultats uniformes.

 

Ceci dit, la culture hydroponique est captivante. Une jardinière de ce genre vous permettra de jardiner à la maison et de cueillir à l’année des légumes et des herbes de votre choix, dans une pièce voisine de la cuisine. Cultiver son jardin, c’est une passion que plusieurs citadins ont abandonné, faute de terrain.

 

 

"L’hydroponique permet à la nature de gagner du terrain sur la ville"

-Georges Raby, Le jardinage sans terre

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HISTORIQUE

 

 


Les principes fondamentaux de la culture hydroponique semblent remonter à plus loin encore que les jardins de Babylone mais ce n’est que depuis 1936 que leur importance déterminante a été soulignée. Avant cette date, il n’y a qu’en laboratoire qu’on cultivait des plantes dans l’eau et en solutions nutritives et on ne visait alors qu’à facilité les études sur la croissance des plantes et le développement des racines. Cette année là, cependant, W.F.Gericke, chercheur à l’université de Californie, réussit à cultiver dans de grands bacs des plants de tomates qui atteignirent 8 mètres. Il donna alors le nom d’hydroponique à sa découverte; formé de deux éléments d’origine grecque, ce mot signifie " travail dans l’eau."

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MATÉRIAUX ET PLANS

 

 


Les illustrations suivantes représentes des systèmes hydroponiques assez simples. Avant de commencer la construction de votre installations, assurez-vous bien d’avoir tout les matériaux en main et de vérifier si vos mesures sont exactes (les illustrations qui suivent non pas de mesures indiquer parce qu’elles dependent des besoins de chacun).

 

 

 

 

 

Les plans complets fournis en annexe A s’adressent à l’enthousiaste sérieux qui veut construire une installation à partir de zéro.

 

 

 

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LA RELATION DE LA PLANTE AVEC SON MILIEU

 

 

 

Les conditions mentionnées dans l’introduction  (meilleur rendement, maturité plus rapide, résultats uniformes ) sont des caract.ristiques d’une bonne relation entre la plante et son milieu. Celle-ci n’a pas besoin de terre, comme telle, mais des réserves d’éléments nutritifs et de l’humidité contenus dans la terre ainsi que du support qu’elle lui offre. Tout milieu propice à la culture peut rencontrer ces exigences et offrir un support adéquat. Dans un milieu stérile dépourvu de ces réserves, on peut s’assurer que chaque plante reçoive la quantité exacte d’eau et d’éléments nutritifs necessaire à sa croissance.

En effet, tandis que la terre tend à absorber l’eau et les éléments nutritifs aux dépends de la plante, rendant plus complexe de déterminer la quantité d’eau et d’engrais nécessaire à sa croissance, La culture hydroponique, elle, est tout autre car ces éléments sont dissous et le solution est absorbée par la plante en doses exactes et à des intervalles réguliers.

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ÉLÉMENTS NUTRITIFS : leurs fonctions et leurs sources

 

Les éléments majeurs necessaires à une plante pour sa croissance sont des minéraux que des plantes en croissance libre pourraient puiser dans le sol. Par contre, rappellons-le, dans le cas dune croissance hydroponique, ils doivent être concentrés chimiuement et administrés dans le système aquatique. Passons donc en revue leur fonction et leur source pour être en mesure de bien comprendre les besoins de la plante.

 

AZOTE :

Il est l’élément fondamental de la matière vivante. Il favorise la production de feuilles et la croissance de la tige.

Une carence en azote se traduit par une végétation faible et des feuilles d’un vert pâle tandis qu’un surplus stimule une croissance exagérée du feuillage puis son assèchement. La plupart des composés organiques végétaux contiennent de l’azote; depuis les acides aminés jusqu’aux protéines les plus complexes.

La chlorophyle elle même, qui capte l’énergie solaire est un composé organique contenant notamment de l’azote et du magnésium.

 

ACIDE PHOSPHORIQUE :

Cet élément existe dans toutes les plantes, mais ce sont surtout les grains produits qui sont les plus riches en ce composé.

L’acide phosphorique favorise le développement du système radiculaire et il est un facteur de précocité et un régulateur du développement de la plante. La plante peut s’alimenter parfaitement en acice phosphorique à partie de solutions extrèmement diluées (1mg/L). L’avantage d’une culture hydroponique dans ce cas, c’est qu’en sol, il est pratiquement impossible d’élever la teneur d’une terre à plus de 0.5 mg/L de P2O5 à la fois, contrairement à un système d’aquaculture.

Un surplus se manifeste par le jaunissement des feuilles et une carence par un rougissement du feuillage dans les tons de pourpres. Dans les deux cas les feuilles tomberont.

 

POTASSIUM:

Il exerce une action sur l’assimilation chlorophylienne et sur la migration des sucres vers les organes de réserves. Il ait également sur la synthèse des matières azotées et contribue à régler les rapports de la plante avec l’eau ( résistance à la sècheresse ).

La plante en milieu hydroponique s’alimente correctement à partir d’une solution d’environ 10 mg/L. Si l’on apporte des quantités trop importantes de potassium, la plante en absorbe au dela de ses besoins. Il y a donc se qu’on appelle une consommation de luxe. Il faut donc éviter les doses massives de cet élément qui peuvent provoquer des accidents de nutrition comme une tige trop raide dans ce cas-ci. Un manque de potassium se démarque par l’apparition de taches brunes puis de trous dans les feuilles.

 

CALCIUM :

La chaux est source importante de calcium, de même que les coquillages, les coquilles d’oeufs et les mélanges d’os broyés vendus commercialement. Le calcium, avec la magnèsie, neutralise de nombreux acides organiques comme l’acide oxalique, par exemple.

C’est un élément absolument nécessaire en culture hydroponique pour empêcher l’empoisonnement de résidus simples et la pourriture de la plante par elle-même, dans un milieu si humide.

 

MAGNÉSIUM :

C’est un composant de la chlorophite. La feuille deviendra jaune s’il y a une carence. Une consommation de luxe dans ce cas est plutôt rare, mais certaine plantes verront leur feuilles s’enrouler puis tomber. Dans toutes les les armoires à pharmacie, on retrouve du magésium sous forme de comprimés ou de sel d’Epsom. Il est même possible de former une solution nutritive à partir des produits trouvés dans les armoires de la maison.

 

SULFATE DE FER :

C’est un élément important des protéines jouant un rôle non néglieable dans ls production d’énergie de la plante. Il est indispensable mais on le retrouve en très petites quantités. Important dans la production de la chlorophyle, les autres éléments seront mal assimilés si le fer n’est pas d’abord absorbé par la plante.

 

 

Les oglio-aliments ont des fonctions souvent peu connus, mais ils sont nécessaire tout de même. Le bore (Bo), le zinc (Zn), le cuivre (Cu), le magnanèse (Mn), le molybène (Mo), le chlore (Cl), qu’on trouve déjà en abondance dans l’eau du robinet, pui encore le sodium (Na), l’iode (I), le fluor (F), et l’arsenic (As) sont tous des éléments dont vos plantes ont besoins.

 

 

 

 

 

FORMULES NUTRITIVES

 

La liste suivante indique six formules nutritives. Elles sont basées sur une quantité de 454 litres de solution. Ces formules sont idéales si l’on respecte les quantités adéquatement.

 

FORMULE 1

Nitrate de sodium 354 g
Sulfate de potassium 113 g
Superphosphate 141 g
Sulfate de magnésium 100 g

 

FORMULE 2

Nitrate de sodium 283,5 g
Nitrate de calcium 283,5 g
Sulfate de potassium 283,5 g
Superphosphate 425 g
Sulfate de magnésium 141 g

 

FORMULE 3

Nitrate de potassium 453 g
Sulfate d’ammonium 170 g
Superphosphate 184 g
Sulfate de magnésium 141 g

 

FORMULE 4

Nitrate de soude 226 g
Phosphate d’ammonium 49 g
Sulphate de potassium 113 g
Nitrate de calcium 28 g
Sulfate de magnésium 100 g



FORMULE 5

Sulfate de d’ammonium 453 g
Sulfate de potassium 170 g
Superphosphate 184 g
Sulfate de magésium 141 g

 

FOMULE 6

Sulfate d’ammonium 42,5 g
Nitrate de potassium 255 g
Phosphate de monocalcium 113 g
Sulfate de magnésium 170 g
Sulfate de calcium 198,5 g



Les oligos-éléments ajoutés à ces formules doivent être mélangés séparément. Voici deux recettes. Réduisez en poudre très fine à l’aide d’un pilon dans un mortier les ingrédients suivants

 

Recette No.1

Sulfate de fer 28,35 g
Sulfate de manganèse 1 cuil. à thé
Poudre d’acide borique 1 cuil. à thé
Sulfate de zinc 1,5 cuil. à thé
Sulfate de cuire 1,5 cuil. à thé


Ces ingrédients doivent être bien mélangés et entreposés dans un endroit sec. Utilisez une demie cuillère à thé par 454 litres d’eau : ou faite dissoudre une demie cuillère à thé dans 1,14 litre d’eau; et utilisez 28.35 grammes liquides par 13,64 litres de solution nutritive. Après utilisation, jetez le reste de solution oligo-éléments, car aucun mélange d’oligo-éléments ne peut se conserver à l’état liquide et maintenir ses qualités. Ne gardez donc pas cette solution plus d’une journée.



Recette No.2

Fe 330, fer chélaté 2 cuil. à thé
Chlorure de manganèse 1,5 cuil. à thé
Poudre d’acide borique 1,25 cuil. à thé
   

Ces trois ingrédients devront être dissous dans 4,54 litres d’eau. Ajoutez 141 grammes liquides à 45,4 litres de solution nutritive.

 
   
Sulfate de cuivre 0,25 cuil. à thé
Sulfate de zinc 0,5 cuil. à thé
   

Faites dissoudre ces deux éléments dans 4,54 litres d’eau. Ajoutez 10 gouttes à 45,4 litres de solutions nutritive.

 

 

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NIVEAU DU pH

 

Ce qu’on appelle le pH, est ce qui réfère à l’acidité ou à l’alcalinité d’une solution. Pour la culture hydroponique, avant d’ajouter les éléments nutritifs, il faut vérifier le niveau de pH.

Chaques parties se divisent en dix autres parties chacunes (Ex: 5,6 ou 7,8)

Si l’on cultive plusieurs types de légumes ou de plantes aromatiques dans un même récipient, il faut de préférence garder un taux d’acidité entre 5,6 et 6,5. C’est à ce niveau que les éléments nutritifs sont le plus accessibles aux plantes. Pour les plantes aromatiques cultivées seules, maintenez le niveau entre 5,6 et 7,0. Les légumes pour leur part sont bien différents les uns des autres. Un tel aime mieux l’acide et l’autre une solution plus alcaline.

 

 

Pour plus de précision, voici une liste qui vous indique le niveau de pH idéal pour certains légumes, fruits et plantes aromatiques.

 

 

Ail 5,5-8,0 Épinard 6,0-7,5
Aubergine 5,5-6,5 Fève de soja 6,0-7,0
Bette à carde 6,0-7,5 Fraise 5,0-6,5
Betterave 6,0-7,5 Haricot de Lima 6,0-7,0
Brocoli 6,0-7,0 Haricot vert 6,0-7,5
Cantaloupe 6,0-7,5 Laitue 6,0-7,0
Carotte 5,5-7,0 Moutarde 6,0-7,5
Céleri 5,8-7,0 Navet 5,5-6,8
Chicorée 5,0-6,5 Oignon 6,0-7,0
Chou 6,0-7,5 Okra 6,0-7,5
Chou de Bruxelles 6,0-7,5 Panais 5,5-7,0
Chou-fleur 5,5-7,5 Pastèque 5,5-6,5
Chou frisé 6,0-7,5 Persil 5,0-7,0
Chou-rave 6,0-7,5 Poireau 6,0-8,0
Ciboulette 6,0-7,0 Pois 6,0-7,5
Concombre 5,5-7,0 Poivron 5,5-7,0
Courge d’été 6,0-7,5 Radis 6,0-7,0
Courge d’hiver 5,5-7,0 Sauge 5,5-6,5
Cresson 6,0-8,0 Thym 5,5-7,0
Endive 5,8-7,0 Tomate 5,5-7,5

 

Si le pH de votre solution ne se situe pas entre 5,6 et 6,5 (de façon générale) essayer les remèdes suivant:

 

    1. À une solution alcaline, ajouter une cuillèrée à table de vinaigre blanc pour 13,60 litres d’eau et vérifié le degré de pH toutes les 8 heures; le vinaigre met parfois plusieurs heures à agir sur la solution. L’emploi du vinaigre n’est néanmoins qu’une mesure temporaire. De façon général, il est instable pour donner satisfaction plus que quelques jours.
    2.  

    3. À une solution trop acide , ajoutez tout simplement du bicarbonate de soude.Il est difficile de spécifier ici la quantité à cause des grandes variations dans la qualité de l’eau et l’équilibre de la solution. Essayer une cuillèrée à table par 13,60 litres d’eau. L’expérience sera votre meilleur guide.
    4.  

    5. Si vous voulez être plus précis, ajoutez de l’acide phosphorique à une solution trop alcaline. Il est beaucoup moins dangereux que les acides communément employés par les maraîchers. Ne vous laissez pas effrayer par le mot acide; utilisé judicieusement, l’acide phosphorique est presque inofensif. En cas d’éclaboussure, veuillez seulement vou laver avec du bicarbonate de soude et de l’eau.

 

Comment fait-on le test du pH? Les deux méthodes les plus simples et rapides sont le test au papier tournesol et celui des indicateurs colorés. Ces deux indicateurs sont disponible un peu partout, comme par exemple dans les clubs piscines. Ils sont faciles d’utilisation et suffisament précis. Le test du pH doit se faire de façon hebdomadaire.

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SOINS ESSENTIELS

 

Bien que leur modes d’alimentation soient modifiés par la culture hydroponique, les besoins des plantes restent les mêmes. Elles exigent autant de lumière, de chaleur et d’humidité que si elle étaient cultivées en terre. Cependant, les besoins varient d’une plante à l’autre. Donc avant d’acheter une plante ou de mettre en place une installation, assurez-vous des bonnes conditions de son emplacement. Ya-t-il suffisamment de lumière, d’humidité et de chaleur? Y en a-t-il trop? Achetez ensuite vos plantes en fonction de ces conditions ou, si vous préférez, voyez à modifier le degré de chaleur, de lumière ou d’humidité afin de pouvoir acheter un plus grand nombre de variétés de plantes.

 

La Chaleur

Le processus fondamental de photosynthèse se réalise uniquement lorsque l’air autour de la plante est suffisamment chaud. Dans une pièce froide ou qui subit des écarts importants de température, le processus de photosyntèse peut se produire de façon intermittente, partiellement ou même pas du tout. Dans une plante où l’air est trop frais, les plantes connaissent une croissance plus lente, voir nulle. On peut se servir d’un thermomètre ordinaire pour prendre la température d’une pièce à l’endroit précis ou sera la jardinière. Voyez comment il fait le matin, l’après-midi et le soir. La température idéale se situe entre 16 et 21 degrés celcius et une température de 10 degrés est idéal pour la nuit (ou au moins 4 degrés plus fraiche que le jour). Si la température est la même le jour que la nuit, vos plantes tenteront de produire de l’énergie alors qu’elles devraient plutôt assimiler celle produite durant la journée.

 

L’Humidité Relative

L’humidité relative, c’est le pourcentage de vapeur d’eau contenu dans l’air et mesuré par rapport à la quantité d’eau qui peut rester en suspension dans l’air à une température donnée.

Ex: Une humidité relative de 40% indique que l’air contient 40% de la vapeur d’eau qu’il peut supporter avant qu’elle ne se transforme en pluie sous l’effet de la condensation.

Lorsque l’humidité relative est trop basse pour le besoin réel de la plante, la plante transpire, évacuant l’eau qu’elle a en réserve. Cela peut être néfaste au point que si on néglige de corriger un problème d’humidité trop basse, la plante risque d’épuiser toutes ses réserves d’eau, et elle dépérira.

Pour éviter ce problème, l’achat d’un hydromètre peut être avisé. Cet appareil est petit, efficace et économique, il sert à déterminer la quantité de vapeur d’eau dans un endroit donné. S’il y a un prolème réel dans l’environnement des plantes, un humidificateur le règlera et une vaporisation du feuillage avec de l’eau (seulement) éviteront le dépérissement de vos plantes.

 

La Lumière

La lumière est une composante essentielle du processus de photosynthèse par lequel les plantes produisent l’énergie nécessaire à leur croissance. La photosynthèse s’interrompt en l’absence de lumière. C’est pourquoi il faut toujours installer vos plantes près d’un endroit qui reçoit de la lumière chaque jour. La lumière, à l’instar de l’humidité, n’est jamais fournie en trop grande quantité. Dans nos appartement, il y a fréquemment une insuffisance de lumière ou encore, une intensité plus faible que celle requise par la plupart des plantes. De toute évidence, il faut installer les plantes là où il y a le plus de lumière. Si aucune de vos fenêtres n’offrent une lumière vive et directe, vous n’aurez d’autre choix que de recourir à une lumière artificielle. Cette dernière peu transformer l’apparence de vos pièce tout en procurant sufisamment de lumière à vos plantes. Il ne faut pas utiliser n’importe quel type d’éclairage. Les ampoules à incadescence, celles du type de la plupart des lampes ne font pas l’affaire. Il y a maintenant un vaste choix de lampes pour le jardinage tels que les tubes fluorescent, les lampe halogènes à haute pression de sodium (HP) et les lampes à haute intensité (HID), à différents coûts et à différentes intensités pour un monde ou le vert est bien diversifié.

Pour des besoins spécifiques, consulter le centre de jardinage hydroponique le plus près de chez vous.

 

City Green Hydroponics Inc. Ass. de la culture hyd. du Québec
1134 Yonge street 4835 av. Wilson
Toronto, Ont. Montréal, Qc
M4W 2L8 H3H 3P3

 

 

Hydroponique de l’Outaouais

91 Eddy ,Hull, Qc

(819) 770-5662

 

 

Upper Valley Hydroponics

Est: 5370 Canotek rd. Ottawa, Ont.

(613) 749-GROW

Ouest: 46 Antares dr. Ottawa, Ont.

(613) 224-GROW

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ENTRETIEN ET PROPRETÉ

Aucune installation ne peut fonctionner longtemps sans intervention. S’il est vrai que la culture hydroponique diminue le nombre de tâches imposées au jardinier, elle ne les élimine pas pour autant! Même l’installation la plus automatisée requiert des soins réguliers. Il est bon de jeter un coup d’oeil sur chacune de vos jardinière une ou deux fois par jour afin de vous assurer que tout fonctionne bien. Vérifiez le réservoir et voyez s’il y a sufisamment de solution en circulation. Ces organismes vivants ont des besoins qui se modifient d’une journée à l’autre. Vous devriez être en mesure de décider d’un simple coup d’oeil si vos plantes ont besoin d’un quelconque traitement.

Ne laissez pas le milieu de culture se saturer (la présence de bulles à la surface vous l’indiquera) et surveillez les traces de moisissures.

Ne laissez pas s’accumuler la poussière, les feuilles mortes ou tout autre débris organiques. Sinon, vous exposez vos plantes à des maladies ou vous risquez de voir apparaitre des insectes, atirés par les matières décomposées.

James Sholto Douglas déconseille de fumer près des jardinières hydroponiques, petites ou grandes. Dans son livre "Advance guide to hydroponics", l’auteur prétend que: "[ ...] les virus sont souvent transportés par les feuilles de tabac sèches. La main et le visage du fumeur peuvent contaminer et infecter, par un simple toucher, une plante susceptible d’attraper des maladies [ ...] "

Pour stériliser des bacs achetés ou qui n’ont pas servi depuis longtemps, versez-y une tasse d’eau de Javel dans 19 litres (5 gallons) d’eau. Bouchez les trous d’évacuation et laissez l’installation ainsi pendant 30 minutes. Ensuite laissez l’eau s’écouler et rincez tout le système à l’eau claire et continuez pendant environ une demi-heure.

 

 

Comme vous le voyez, la propreté est de mise pour le bon succès d’une telle opération, mais tous les adeptes vous diront que le jeu en vaut bien la chandelle.

 

 

 

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Conclusion

 

Alors quoique vos besoins et intentions soient en matière d’hydroponie, nous vous encourageons à populariser cette technique. Ce mode de culture deviendra de plus en plus populaire auprès du jardinier amateur qui a le souci de respecter son environnement.

Après quelques expériences peut-être deviendrez-vous un adepte de la culture hydroponique. Tant mieux ! Mais ne gardez pas cela pour vous, partagez votre enthousiasme avec votre entourage. Plusieurs personnes n’ont encore jamais entendu parler de ce mode de culture, et il est fort possible que le récit de vos expériences racontées de vive voix les incite à essayer à leur tour.

Passez leur le mot!

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Bibliographie

FRONTY, Laura, Hydroculture et hydroponie: les cultures sans sols,

Dargau, 1982

BRIDWELL,Raymond , Hydroponic Gardening,

Woodbridge Press, 1974

RABY, Georges , Le jardinage sans terre: tout sur la culture hydoponique

Édition L’étincelle, 1978

DICKERMAN, Alexandra et John, Discovering Hydroponics Gardening

Woodbridge Press Publishing Co., 1975

 

Hydroponique de l’Outaouais ( magasin)

Upper Valley Hydroponics ( magasin)

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