ASTRO beryl

 

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RAPPORT BÉRYLLIUM

par
Manfredi R.A. ORGERA

Version française


 


Présentation

L’Entreprise ASTRO Béryl débuta autour des années soixante. Monsieur ORGERA Manfredi, homme de science, principal fondateur et actuel directeur de l’entreprise, avait commencé à s’occuper de métaux rares avec point de fusion élevé et donc, parmi les autres, du métal BÉRYLLIUM déjà depuis qu’il était étudiant en chimie à l’Université de Francofort-su-le-Main (Allemagne).

Le 5 octobre 1966 dans la Beethoven-Halle de Bad Godesberg, à l’occasion du Congrès Annuel de la "Société allemande pour la Technique Fuséonautique et pour la Recherche et l’Exploration Spatiale (Astronautique)", en sigle allemande DGRR (aujourd’hui – après 32 ans! – DLR – DGLR), Monsieur ORGERA devant presque 1000 savants provenants du monde entier - parmi eux aussi le fameux spécialiste de fusées et futur conquérant de la Lune (20 juillet 1969) avec la super-fusée SATURNE, le Professeur Werner Von Braun - donna une conférence très appréciée dont le titre était:

"Le BÉRYLLIUM pour le vol spatial humain"

Déjà longtemps avant cette date Monsieur ORGERA était fasciné par ce métal et avait reconnu sa grande importance; en même temps il était conscient des importants problèmes conséquants à son extraction.

La recherche scientifique du BÉRYL et du BÉRYLLIUM devint ainsi la raison plus importante de sa vie, en particulier la production économique et non toxique (écologique) du BÉRYLLIUM métallique à partir du minéral de BÉRYL, avec un dégré de pureté élevé.

Un chemin âpre et plein de difficultés s’ouvrait devant lui puisque beaucoup d’hommes de science dans le monde entier s’étaient mesurés et se mesurent encore au "mystérieux" BÉRYLLIUM!

L’existence du BÉRYLLIUM est connue désormais depuis 200 ans.

En 1798 le savant français Louis Nicolas VAUQUELIN, déjà fameux pour avoir découvert le CHROME dans un minéral de plombe de la Sibérie, découvrît ce métal en analysant avec attention le minéral du BÉRYL (le BÉRYLLIUM avait déjà échappé aux analyses de valables et fameux hommes de science tels que le suédois BERGMAN, découvreur du NICKEL et l’allemand KLAPROTH, découvreur de l’URANIUM!); VAUQUELIN, grâce à ses analyses soignées, découvrît aussi que le BÉRYL, l’AIGUE-MARINE et l’ÉMERAUDE - qui jusqu’à ce moment là avaient été considérés comme des minéraux différents l’un de l’autre - possédaient la même constitution chimique: - silicate d’Alluminium et de Béryllium – et que dans le cas de l’ÉMERAUDE, le belle couleur verte qui la caractérise, est due à la présence de basses pourcentages de CHROME (1-3%). Cela est très intéressant si l’on considère que le CHROME avait était decouvert un an avant (1797) par VAUQUELIN même!

Il faut quand même noter que VAUQUELIN découvrît l’existence en nature d’un nouveau élément, le BÉRYLLIUM, en isolant de l’OXYDE du BÉRYLLIUM du BÉRYL, mais qu’il n’arriva pas à isoler le métal.

Ici les titres originaux des deux travaux de L.N.VAUQUELIN:

  1. "Analyse de l’Aigue marine, ou Béril; et découverte d’une terre nouvelle dans cette pierre;" lue à l’Institut, le 26 Pluviose, an 6 (14 Février 1798) par le citoyen VAUQUELIN.
  2. "Analyse de l’Émeraude de Pérou", par le citoyen VAUQUELIN.

Je tiens ici à souligner qu’à partir du découvreur VAUQUELIN beaucoup de savants français se sont distingués jusqu’à nos jours avec des recherches fondamentales pour le progrès de nos connaissances sur le Béryllium:

  1. Antoine Alex Brutus BUSSY, indépendamment de l’allemand Friedrich WÖHLER, dans la même année 1828 et avec la même méthode (réduction du BeCl2 avec le Potassium), fut le premier à obtenir le Béryllium métallique quoique encore très impur.
  2. Paul LEBEAU, fut le premier qui, en 1898, obtint en laboratoire du Béryllium très pur par électrolyse du NaF× BeF2 et le premier qui produisa des alliages Cuivre-Béryllium
    (voir: Annales de Chimie et Physique 7 16 [ 1899] p. 495 !).
  3. H. COPAUX, fut le premier à réaliser une méthode industrielle pour l’extraction efficace et rentable de l’Oxyde de Béryllium (BeO) à partir du Béryl. [Brevet français n. 476.465 du 18 juillet 1914, Copaux]. Voir la Note de COPAUX à l’Academie des Sciences de Paris: "Méthode de traitement du béryl pour en extraire la glucine" Séance du 24 Mars 1919.
  4. A. LACROIX, fut le premier spécialiste pour la minéralogie des PÉGMATITES qui étudia à fond les Pégmatites à Béryl de Madagascar. Ses oeuvres fondamentales sur cet argument ("L’île des Béryls", Paris, 1911 et "Minéralogie de Madagascar", 3 volumes, Paris 1920-23) sont encore aujourd’hui très actuelles.
  5. J.-M. SCHMIDT, fut le premier savant au monde qui mît en évidence de façon très claire l’extrême toxicité du Fluorure de Béryllium (BeF2)! Voir: "Préparation du Glucinium par électrolyse de Fluorure", Annales de Chimie [ 10] 11 p. 415-420, 1929.
    Ce n’est qu’en 1943 (14 ans après!) qui fut publié le premier rapport aux États-Unis sur trois cas de "pneumonie chimique" (Bérylliose) parmi les ouvriers chargés de l’extraction du BÉRYLLIUM dans l’Ohio.

Seulement 130 ans plus tard, c’est à dire en 1928, on parvint à isoler le métal. Les savants allemands, le Professeur Dr. Alfred STOCK et le Professeur Dr. Hans GOLDSCHMIDT réussirent, premiers au monde, à extraire le BÉRYLLIUM métallique à travers un procès industriel bréveté par eux-mêmes! Ce brevet fut acheté par l’Entreprise allemande SIEMENS und HALSKE qui commença la production dans une usine pilote à Berlin.

Monsieur ORGERA pour faire le BÉRYLLIUM a dû vraiment dépasser les fatigues de Sysiphe !

Le premier succès lui fut documenté avec le Brevet du 8 avril 1986 déposé aux États-Unis, U.S. Patent Nr. 4,581,065 avec le titre: "PROCESS FOR THE METALLO-THERMIC REDUCTION OF BeO…"

Ensuite Monsieur ORGERA perfectionna son brevet en lui apportant des améliorations substantielles.

A l’entreprise, initialement (1985-1986) constituée par le seul Monsieur ORGERA Manfredi, participerent d’autres commanditaires intéressés au PROJET BÉRYLLIUM.

On parvint ainsi, en septembre 1986, à la constitution de l’Entreprise

BÉRYLTEC QUIMICA L.T.D.
Rio de Janiero, Praia de Botafogo 228
Brésil

qui était active aussi à Fortaleza – Ceará,

sous la présidence de Madame Brigitte Günther.

La BÉRYLTEC s’occupait principalement de l’approvisionnement de la matière première, c’est à dire du minéral de BÉRYL, dont le Brésil est le plus important producteur au monde.

Le LOGO de l’ASTRO Béryl était déjà prêt depuis longtemps et Monsieur ORGERA avait des idées très claires au sujet de son entreprise; malheureusement une série d’échecs et la nécessité de nouveaux investissements, obligèrent à renvoyer la "fondation de l’entreprise" c’est-à-dire de l’"ASTRO Béryl A.G."

En 1985 l’équipe opérationnelle, sous la présidence de Monsieur ORGERA, décida de conduire la ASTRO Béryl initiallement comme GbR (Sociéte de Droit Civil), c’est-à-dire une Société pour la Recherche Scientifique pure avec le siège principale à Turin, Italie.

En 1997, finalement, Monsieur ORGERA avec une dernière et décisive expérience parvint à produire du BÉRYLLIUM métallique de pureté élevée (99,9% suprapur®)

Tous les "ingrédients", y compris le juste "catalyseur", s’accordaient parfaitement et la Route vers l’Avenir pour la ASTRO BÉRYL A.G. était aplanie!

Une Ère nouvelle vient de commencer!

Une expérience décisive pour l’avenir avait réussit parfaitement !

Avec cela un ultérieur, important et dernier fondement avait été posé pour l’ASTRO Béryl A.G., qui s’apprête ainsi à devenir une parmi les plus importantes entreprises chimico-métallurgiques dans le monde, ou même l’ENTREPRISE la plus importante, du moins en ce qui concerne le BÉRYLLIUM.

Pour mettre en évidence la grande importance di BÉRYLLIUM, nous voulons avant tout expliquer ce qui est le BÉRYL et, donc ce qui est le BÉRYLLIUM, où se trouve et comment a lieu son extraction, à quoi sert et pourquoi il est ouvragé.

Qu’est-ce que c’est le BÉRYLLIUM?

Le BÉRYLLIUM est décidément un "élément rare" sur la terre.

Si l’on considère que le minéral principalement utilisé pour l’ extraction industrielle du BÉRYLLIUM, c’est-à-dire le BÉRYL (Be3Al2Si6O18) contient au maximum le 4% en moyenne de BÉRYLLIUM, et que la production mondiale actuelle ne dépasse pas les 10.000 tonnes par an de BÉRYL, à partir desquelles on peut extraire environ 150-200 tonnes de BÉRYLLIUM métallique comme production annuelle mondiale, on peut reconnaître sa grande importance!

Pour ces raisons et à cause de la complexité des procédés actuels pour l’extraction (Entreprise BRUSH WELLMAN / Ohio, États-Unis), et en considerant surtout l’extrême toxicité de certains composés du BÉRYLLIUM, c’est-à-dire le Fluorure de BÉRYLLIUM (BeF2) et le Chlorure de BÉRYLLIUM (BeCl2), qui jusqu’à present (!) sont toutefois indispensables pour l’extraction industrielle du BÉRYLLIUM métallique (puisque seulement le Procédé ORGERA, breveté, ne produit pas de pollution toxique!), il ne faut pas s’étonner si des morceaux de BÉRYLLIUM métallique finement ouvragés sont actuellement encore plus chers à peu près de 20% de morceaux en or ayant les mêmes caractéristiques!

Prix (1998) de BÉRYLLIUM MÉTALLIQUE = environs 20 Millions de Lires par Kilo

En ce qui concerne les matières premières du BÉRYLLIUM, on peut affirmer ce qui suit: jusqu’à present on connait à peu près une trentaine de minéraux contenants BERYLLIUM, mais seulement 5 parmi ceux-ci ont une certaine importance pour l’extraction du BÉRYLLIUM; encore, parmi ces derniers, ce ne sont que 2 seulement qui sont effectivement ouvragés en grande quantité (milliers de tonnes par an):

  1. Minéral di BÉRYL (3BeO × Al2O3 × 6SiO2 = 12% BeO = 4% Be)
  2. BÉRTRANDITE (4BeO × 2SiO2 × H2O = 42% BeO = 14% Be)

    Des autres trois minéraux:

  3. PHÉNACITE (2BeO × SiO2 = 45% BeO = 15% Be)
  4. CRISOBÉRYL (BeO × Al2O3 = 18% BeO = 6% Be)
  5. GADOLINITE (2BeO × FeO × Y2O3 × 2SiO2 = 10,7% BeO = 3,8% Be)

On a déja decouvert, en effet, des gisements intéressants mais qu’on n’a pas encore commencé à exploiter jusqu’à maintenant (Eté 2000)

Venons ainsi à la prochaine question:

Où et comment on trouve le BÉRYLLIUM, c’est-à-dire les minéraux de BÉRYLLIUM?

Des vastes gisements de PHÉNACITE se trouvent à Yellowknife (Grand Lac des Esclaves / Canada). Des vastes gisements de CRISOBÉRYL se trouvent à Sierra Blanca / El Paso / TEXAS / États-Unis ainsi que dans la péninsule de Seward / ALASKA (États-Unis). Gisements de GADOLINITE se trouvent dans la Sibérie Occidentale, Polar-Ural.

Nous allons maintenant considérer uniquement les gisements de BÉRYL qui sont répandus dans le monde et sur les deux gisements connus de BÉRTRANDITE en Utah / États-Unis e dans la Steppe de la Famine au KAZAKHSTAN.

Le gisement le plus important de BÉRTRANDITE dans le monde, dans le grand désert du sel / UTAH / États-Unis, appartient à l’entreprise BRUSH WELLMAN / Ohio / États-Unis; depuis 1969 il fournit plus de la moitié de la production de BÉRYLLIUM des États-Unis. Les réserves de ce gisement seront suffisantes jusq’en 2040.

En ce qui concerne le gisement du KAZAKHSTAN, on ne dispose pas trop d’informations, à cause des secrets d’état encore en vigueur dans l’ex Union Soviétique (importance stratégique primaire soit pour les armements nucléaires que pour la technologie des fusées intercontinentales!).

On peut affirmer avec certitude que la fabrique du BÉRYLLIUM, deuxième par importance au monde après l’Entreprise americaine BRUSH-WELLMAN en Elmore / Ohio, se trouve au Kazakhstan et, plus précisement, près de la ville de Ust-Kamenogorsk.

Le BÉRYL est un silicate de Alluminium et de Béryllium avec la formule suivante:

3BeO× Al2O6SiO2 ou Be3Al2Si6O18, lequel, pour une extraction économique du BÉRYLLIUM devrait contenir au moins 10 -12% de Oxyde de Béryllium (BeO).

Le BÉRYLLIUM se trouve uniquement dans les PÉGMATITES à BÉRYL: il s’agit de formations géologiques similaires à celles du granit, structurées en zones, dont les minéraux principaux sont les mêmes qui forment le granit, c’est-à-dire: Quartz, Feldspath potassique et Mica Muscovite.

Tandis que dans la roche granitique ces minéraux ont une dimension microscopique, ils atteignent des dimensions considérables dans les PÉGMATITES: souvent dans ces PÉGMATITES on trouve des cristaux gigantesques avec une longueur de plusieurs mètres et un poids de plusieures tonnes de Quartz, de Feldspath, de Mica et, naturellement, de BÉRYL. Par exemple à NACIP-RAIDAN, petit village du MINAS GERAIS / BRÉSIL en 1989 a été retrouvé un cristal géant de HÉLIODORE (BÉRYL de couleur jaune-or utilisé comme pierre précieuse) mesurant 2,5 mètres de haut et 1,50 de base avec un poids tout à fait respectable d’à-peu-près 13 tonnes !.

Ces PÉGMATITES structurés en zones son formées par:

Zone du Noyau, qui contient uniquement du Quartz pur
Zone intérieure: celle-ci contient peu de Quartz, beaucoup de Feldspath et beaucoup de Béryl
Zone moyenne, avec beaucoup de Feldspath potassique et peu de Béryl
Zone extérieure, avec beaucoup de Mica (Muscovite) et peu de Feldspath

Le Béryl cristallise en prismes hexagonaux, qui se trouvent concentrés en "niches" dans la masse circonstante du Feldspath potassique.

Ces cristaux de Béryl sont ensuite séparés manuellement de la masse de Feldspath qui les accompagne.

La quantité du Feldspath par rapport au Béryl est normalement de 30:1

En ce qui concerne l’excavation des PÉGMATITES à Béryl du point de vue de l’Economie Minéraire, il faut observer ce qui suit:

Sauf que dans certains pays du tiers monde, les PÉGMATITES à Béryl sont prises en considération dans le monde industrialisé uniquement lorsque les minéraux principaux, c’est-à-dire Feldspath Potassique (pour émails et vernis dans l’industrie céramique), Quartz (oscillateurs pour appareils Radar et Électroniques, montres au quartz) et Mica (pour isolateurs électriques, isolants thermiques et matériaux insonores) justifient les frais des excavations minéraires grâce à leur commercialisation.

Pourtant l’extraction du BÉRYL doit toujours être considérée comme produit secondaire et non comme produit principale!

Grâce au PROCÉDÉ ORGERA l’extraction du seul BÉRYL devient importante.

Ci de suite sont indiqués les principaux gisements de BÉRYL dans le monde avec l’indication des tonnes extraites par an.

Notre société ASTRO Béryl A.G. possède des informations concernants d’autres importants gisements de BÉRYL que, naturellement, nous ne pouvons pas citer ici. Des contrats optionnels ont été établis pour un certain nombre de ceux-ci.

Localité

Production
tonnes par an

Communauté des Etats Indépendents (Russie, Kazakhstan, Ukraine, Géorgie)

1500

CHINE

1500

BRÉSIL (Minas Gerais, Bahia, Paraiba, Rio Grande do Norte, Ceará, Amazonas)

2000

ARGENTINE (Sierra de Cordoba, San Luis)

1000

INDE (Rajasthan)

500

CANADA (Ontario, Manitoba, Region du Nord-Ouest [Yellowknife])

400

ÉTATS-UNIS (Connecticut, New Hampshire, South Dakota, Colorado, Utah, California)

400

MADAGASCAR (l’Ile du Béryl)

300

AFRIQUE DU SUD (vastes gisements entre Springbok et Kenhardt)

250

NAMIBIE (Karibib, Brandberg [des fortes concentrations de PÉGMATITES à Béryl])

200

ANGOLA (dans la Région Huila / Serra da Chela)

200

MOZAMBIQUE (à la frontière avec le Zimbabwe et avec le Zambia)

100

Extraction de l’OXYDE DE BÉRYLLIUM (BeO) à partir du minéral de BÉRYL (Be3Al2Si6O18).

Procédé ORGERA, bréveté, phase A

  1. Le minéral de Béryl (10-12% BeO contenu) est grossièrement broyé avec un concasseur à mâchoire jusqu’à une dimension approximative de Æ 0,3 – 2,5 cm. (similaire à celle d’une noix).
  2. Le minéral ainsi morcelé est finement broyé avec des broyeurs spéciaux. La finesse du broyage devrait atteindre les 200 MESH (0.074 mm.).
  3. La poudre fine de béryl, ainsi obtenue, est criblé (avec des appareils spéciaux de criblage), pesée et intimement mélangée, dans un rapport de 100:75:12, avec le Réactif OMÉGA=75% et avec de l’eau= 12%; le tout est malaxé avec des malaxeurs.
  4. Ce mélange est maintenant formé (briqueté) dans un appareil mélangeur (pour briquetage).
  5. Les "briquettes" de Béryl ainsi obtenues sont placées sur des bandes transporteuses et introduites dans un four à tunnel chauffé à gas où elles doivent rester pendant 1 heure et demi à la temperature exacte de 750° C; cette opération est indiquée avec le terme technique de Frittage.
  6. Après les avoir fait sortir du four et les avoir laissés refroidir à température ambiante, les briquettes frittées sont finement broyées (200 MESH).
  7. Pendant la permanence dans le four (procès de frittage), l’Oxyde de Béryllium du Béryl a réagi de manière selective avec le réactif "OMÉGA" selon la réaction suivante:

= Tétrafluorure de Béryllium et de Sodium

En conséquence du procès de frittage le Béryl se trouve maintenant dans les "briquettes" sous forme de molécule complèxe.

Cette molécule à BeF2 × 2NaF est completement et facilement soluble dans l’eau!

La poudre finement broyée selon le point 6) est maintenant dissouse dans de l’eau chaude dans un récipient spécial à moyen d’un agitateur, avec des brefs écarts de temps.

  1. Après un bref période de "sédimentation", pendant le procès de dissolution, la solution limpide est d’abord plusieures fois séparée avec des dispositifs de SIPHON. La solution et le corps de fond sont enfin filtrés à moyen de Filtres-Presse. Dans le résidu qui s’installe sur le filtre (Cake) on retrouve les principaux composants du Béryl qui n’ont pas participé à la RÉACTION 7.) pendant le procès de frittage, c’est-à-dire:

SiO2 + Al2O3 + FeO + Fe2O3

ainsi que d’autres impuretés moins importantes.
Il s’agit là de l’"écart" de la procuction de l’Oxyde de Béryllium.
La quantité de cet "écart" est, naturellement, très grande et atteint à peu près le 90% de la quantité du Béryl employée!
  1. Il s’agit de "déchets" stériles, c’est-à-dire qui ne sont pas toxiques!
  1. Puisque ses composants: Silice, Oxyde d’aluminium et des petites quantités d’oxyde de fer sont les mêmes de ceux de l’Argile ou du Kaolin, ceci peut être commercialisé dans l’industrie céramique et des bâtiments, ou bien nous même nous pourrons produire des faïences, briques et tuiles, des produits céramiques, etc.
  1. La solution filtrée et limpide qui sort du filtre-presse indiqué au point 8) est pompé a l’aide d’une pompe spéciale dans un autre récipient (réacteur).
    Ici, sous agitation continuelle, on ajoute un peu à la fois, une quantité précisement calculée d’une solution du Réactif: Soude caustique (NaOH), dans la solution qui contient le complexe du Béryllium.

    Pendant cette réaction, à température normale, se forme immédiatement un abondant précipité blanc, gélatineux, très léger de

Idroxyde de Béryllium (Be(OH)2)

Ce précipité doit se sédimenter dans le "Réacteur" pendant une période de temps non inférieure à 12 heures. Après cela la solution située au-dessus doit être séparée au moyen d’un siphon.
Cette solution contient du Fluorure de Sodium (NaF) et doit être récyclée, en s’agissant d’un déchet toxique!
  1. Dans le même "Réacteur" au précipité de Be(OH)2, sous agitation continuelle, on ajoute maintenant une solution concentrée de GAMMA.
    Peu à la fois le précipité de Be(OH)2 se dissout complétement.
  1. La solution complètement limpide du Complexe-Gamma-BÉRYLLIUM est maintenant rechauffée par ébullition (100°C) jusqu’à quand - après vaporisation des composants gasseux de GAMMA, récupérés avec un dispositif spécial (Récyclage) – on obtient la formation d’un précipité abondant, floculeux et blanc comme la neige qui correspond à:

BeCO3 – 2Be(OH)2 c’est-à-dire
Hydrocarbonate de Béryllium

Ce produit sera dorénavant indiqué avec le sigle H.B.

  1. Après filtration dans un Filtre-Presse le H.B. est d’abord étuvé à 120°C. Ensuite il est calciné entre 800° et 1000°C.

Maintenant nous avons de l’Oxyde de Béryillium très pur!

Ce produit est en même temps la base de départ pour la preparation de Béryllium métallique !

Extraction du Métal BÉRYLLIUM de pureté elevée (99,9%)
Procédé ORGERA, bréveté – Phase B

  1. l’Oxyde de Béryllium de pureté élevée (BeO ³ 99,9%),) qui a été extrait du Béryl selon le procédé ORGERA, phase A, points de 1 à 12, est mélangé au moyen de mélangeurs spéciaux avec les Réactifs ALPHA et BÊTA en rapports stœchiométriques.
  1. Le Réactif ALPHA est le véritable Reducteur qui doit mettre en liberté le Béryllium sur la base de la RÉACTION EXOTHÉRMIQUE:

a) ALPHA + BeO V ALPHA × O + Be

  1. Pour obtenir cela il est absolument nécessaire qu’il advienne d’abord une réaction de ALPHA avec le "Catalyseur" BÊTA, qui se trouve également dans le mélange à faire réagir:

b) ALPHA + BÊTA V Réaction exothérmique ³ 2600 ° - 2900° C
+ Reste di BÊTA + ALPHA × O

  1. Seulement une température extrêmement haute établie entre un minimum de 2600° C et un maximum de 2900°C (!) rend possible la réaction a) point 2) d’une façon complète et instantanée!
  1. Les Réactifs ALPHA et BÊTA ne peuvent pas être indiqués en clair à cause du secret du brévet.

    En ce qui concerne ALPHA nous pouvons dire ici qu’il s’agit d’un métal en poudre extrêmement réactif, tandis que le "catalyseur" BÊTA est un composé chimique très riche en oxygène; l’allumage de ce dernier déchaîne une réaction complète, subite et violente, mais sans aucun danger d’explosion, avec ALPHA selon la Réaction b) point 3).

  1. Puisque le BÉRYLLIUM formé dans la Réaction a) point 2) dans l’écart de température ³ 2600° - 2900° C en fusion à l’état liquide est extrêmement réactif, il faut absolument éviter son contact avec les composants de l’Air (Azote et Oxygène)!

    Dans ce contexte il faut tenir compte que le BÉRYLLIUM, à cause de son poids spécifique très bas (à peu près 1,8 g/cm2) est fondamentalement plus léger du déchet (ALPHA × O + Reste de BÊTA) qui se forme en contemporaine et, donc, il se rassemble rapidement sur la SURFACE du Déchet!

  1. On tient compte de ce fait en assurant une atmosphère complètement protégée, par exemple avec du Gas ARGON, dans le Creuset de réaction (grâce à un dispositif spécial).
  1. Pour le matériel du Creuset on utilise de la GRAPHITE.

Maintenant nous avons du Béryllium métallique de purété élevée qui est prêt pour des phase successives de façonnage et de transformation.


Nous, la ASTRO BÉRYL, nous avons maintenant,

seuls dans le monde entier

du BÉRYLLIUM <(Be 99,9%)> !

de purété élevée, ductile, et non-toxique!

que nous appellerons : suprapur®

Pourquoi nous nécessitons du Béryllium? Pourquoi est-il si important?

¾ de la production totale sont utilisés pour fabriquer des Alliages, surtout de Cuivre et de Béryllium.

Le BÉRYLLIUM avec sa couleur argentée-brillante <a> est un métal très dur <b> et, en même temps, très élastique <c>.

Le point de fusion du BÉRYLLIUM est d’environs 1350° C <d>; donc il appartient aux métaux avec un point de fusion élevé.

Le BÉRYLLIUM est très léger <e>, décidemment plus léger que l’Alluminium, avec un Poids spécifique de 1,8.

Le BÉRYLLIUM, parmi tous les métaux, est celui qui possède la meilleure conductivité thérmique <f>.

Le BÉRYLLIUM est le meilleur Modérateur de Neutrons <g> et un excellent Réflecteur de Neutrons <h>.

Tout cela fait du BÉRYLLIUM un Métal beaucoup plus recherché que tant d’autres!

Le Béryllium, en petites doses (0,5 - 2,5%), sert à endurcir les métaux "tendres" comme par exemple le Cuivre et l’Or. Des tels alliages auront une durée beaucoup plus longues des métaux purs (<b+c>).

Déjà actuellement il n’est plus possible se passer du BÉRYLLIUM dans l’industrie électrique et électronique, où sont utilisés surtout des Alliages de Cuivre et de Béryllium (<b,c,f>).

Indiquer et illustrer tout ce qui a déjà été réalisé et ce qui pourra être réalisé en perspective au moyen du BÉRYLLIUM ne répond pas au but de ce rapport. Pourtant nous nous limitons à fournir ici uniquement quelques exemples:

Pourriez-vous imaginer des bijoux en or (presque) pur que, même après avoir été utilisés pendant longtemps, ne montrent aucune trace d’usure?

Un alliage entre 99% d’or et 1% seulement de BÉRYLLIUM rend possible cela!

Pour l’industrie de l’orfèvrerie et des bijoux en général s’ouvrent ainsi des perspectives de grand intérêt!

Les premières capsules spatiales avec équipage humain: Wostock (GAGARINE), Mercury (GLENN) et Gémini ( 2 astronautes) possédaient un épais écu thérmique en BÉRYLLIUM (<d,e,f,>).

Une "machine volante" similaire au fameux Space Shuttle, complètement en BÉRYLLIUM ne nécessiterait pas de fusées de transport "à perdre" pour se mettre en orbite.
On disposerait ainsi d’un "AVION-FUSÉE EN BÉRYLLIUM" qui décolle et atterrit comme n’importe quel avion, qui vole en orbite et qui peut être toujours réutilisé.
Grâce à une considérable économie de poids il serait sans doute déstiné à révolutionner l’industrie ASTRONAUTIQUE et tout ce qui en fait partie! (<b,c,d,e,f>).
Des projets pour la construction d’avions-fusées de ce genre existent déjà depuis longtemps (Prof. Dr. EUGEN SÄNGER / Stuttgart / … 1964) (Projet: RAKETEN-FLUGZEUG), mais ils n’ont pas été réalisés car personne avait été capable de produire le BÉRYLLIUM d’une manière économique avec la pureté nécessaire et en même temps la ductilité nécessaire.

Nous pouvons réaliser cela!

L’entreprise Lockheed-Martin avec siège à Palo Alto, Californie, États-Unis, fabrique déjà depuis longtemps des Avions supersoniques et des fusées en employant un alliage de Béryllium et Alluminium (avec le 62% de béryllium) brévetés avec le nom de "Lockalloy"!

Le chef du Département pour la Recherche et le Développement, Monsieur Dr. Tai Gang Nieh, a déjà contacté Mr. Orgera en date 18.9.1991 à San Diego, à l’occasion d’un Colloque sur l’utilisation des alliages spéciaux dans le domaine aérospatial.
Il a en même temps exprimé son intérêt pour l’achat de toute la production de Béryllium SUPRAPUR® qui sera fabriquée selon le procédé ORGERA.

Sans BÉRYLLIUM le véhicule pour alunissage du système SATURNE-APOLLO-MODULE LUNAIRE n’aurait pas pu atterrir (20.7.1969) et la mission sur MARS (4.7.1997) n’aurait pas pu réussir avec une telle précision!

Seulement les instruments de navigation inertielle de haute précision nécessaires surtout aux avions supersoniques, aux fusées et aux astronefs rendent possible les vols et les atterrissages qui doivent avoir lieu avec une précision absolue.
Les gyroscopes de haute précision de ces instruments de navigation inertielle sont fabriqués avec du BÉRYLLIUM!

Tout le monde connait l’importance des freins des voitures de Formule 1.
Si le bolide de Formule 1 utilisé par Michael Schumacher (Ferrari) serait équipé avec des disques pour freins en BÉRYLLIUM, il serait imbattable (<b, c, e, f>).

Pour rester dans le milieu du sport et du loisir, des structures portantes pour des embarcations fabriquées en BÉRYLLIUM seraient décidemment plus stables que celles en acier, plus légères que celles en GFK (résine renforcée avec fibres de verre) ou en autres matériaux synthétiques; en plus,elles seraient encore plus élastiques ! (<b, c, e>).
Le même vaut pour les sous-marins et toute la marine.
Il faut, bien sûr, tenir toujours compte des rapports entre frais et bénéfices.

Maintenant il ne nous reste qu’à traiter le point le plus important:

La production d’énergie

L’avenir de la production d’énergie est celui de la Fusion Nucléaire propre, écologique et économique. Et cela sera possible uniquement grâce au BÉRYLLIUM !

Mr. ORGERA a été invité personellement par le Physicien Prof. Dr. Enzo BERTOLINI le 17 janvier 1992 à Saint Vincent (Aoste, Italie) pour assister à la présentation et à la conférence sur l’installation de fusion nucléaire qu’il avait projeté et que son équipe avait expérimenté avec succès pour la première fois au monde!
Le Professeur Enzo BERTOLINI est le chef du Département de Recherche et Développement pour les systèmes électromagnétiques de haute puissance qui fait partie du projet Européen de Recherche sur la Fusion Nucléaire.

"JET" (Joint European Torus), en Angleterre, a CULHAM

Ces systèmes électromagnétiques servent à garder le "Plasme", un mélange gasseux de deux isotopes de l’Hydrogène: DEUTERIUM et TRITIUM, à l’intérieur du réacteur avec forme toroïdale c’est-à-dire directement dans le centre.

L’installation de Fusion Nucléaire "JET" est, à l’état actuel la plus moderne, au stade de développement plus avancé, et il fonctionne uniquement avec le BÉRYLLIUM.
Le BÉRYLLIUM produit 300 Millions de NEUTRONS/ cm2 par seconde!

La couverture extérieure du Réacteur a été réalisée avec des plaques en BÉRYLLIUM intercalées par des éléments structuraux de GRAPHITE. Le BÉRYLLIUM est absolument nécessaire et indispensable (!) pour le succès de la Réaction de la Fusion Nucléaire. Cette réaction se produit seulement lorsqu’on atteint l’incroyable température de 100 Millions de Dégrés Celsius!

Dès que cette réaction thérmonucléaire est amorcée il est absolument nécessaire qui s’établisse un flux continuel et sans cesse de Milliards de NEUTRONS par seconde (!) pour conserver la Réaction!
Cela est possible uniquement grâce au BÉRYLLIUM!

Notre savant et directeur pour la Recherche et le Développement, ORGERA Manfredi, en date 23 septembre 1993 visita la seule entreprise occidentale et (jusqu’à présent) la plus importante pour l’extraction du BÉRYL et la production de BÉRYLLIUM, la BRUSH-WELLMAN Inc., dont le siège principale se trouve en 17876 St.Clair Avenue, Cleveland, Ohio, États-Unis, et dont le directeur, Mr. TIMOTHY REID, se montra très intéressé pour nos recherches et avança des offres concrètes pour plusieurs millions de dollars.

Et finalement nous examinons les buts financiers et sociétaires de l’ASTRO Béryl A.G.

La ASTRO Béryl, qui jusqu’à présent a été uniquement une société pour la recherche et dont le but principale était celui d’obtenir le BÉRYLLIUM pur, suprapur® , non-toxique – ce qui a finalement été réalisé – s’apprête a commercialiser ce produit.

Le but sociétaire de ASTRO Béryl A.G. avec siège principal a Zurich, Suisse, est:

  1. Le retrouvement, l’achat et l’extraction des minéraux de Béryllium, ainsi que d’autres minéraux de métaux rares, c’est-à-dire des métaux avec un point de fusion élevé, tels que le NIOBIUM, TANTALE, ZIRCONIUM et d’autres et encore des métaux de TERRES RARES et leur minéraux, tels que le SCANDIUM, YTTRIUM, CERIUM, LANTHANE et d’autres qui se trovent surtout dans les Pégmatites à BÉRYLLIUM dans tout le monde.
  1. Extraction des correspondants Métaux à partir de ces Minéraux et de ces Terres Rares d’origine pégmatytiques, selon le procédé brévetés ORGERA et, surtout, du BÉRYLLIUM.
  1. Commercialisation de ces Métaux et de Nouveaux Matériaux, surtout: BÉRYLLIUM métallique, suprapur® , OXYDE de BÉRYLLIUM;
  1. La production et la commercialisation d’Alliages de BÉRYLLIUM;
  1. La fabrication, en premier lieu, de produits à base de BÉRYLLIUM, OXYDE de BÉRYLLIUM, Alliages de BÉRYLLIUM;
  1. La recherche et les Expériences avancées faites avec les Matériaux sus-indiqués et demande d’ultérieurs Brévets sur procédés et découvertes;
  1. La cession de contracts de Licence;
  1. La collaboration avec d’autres entreprises du même domaine.

 

Mr. Manfredi R.A. ORGERA
Tél.mobile. +39-333-4135629
e-mail:
astroberyl@yahoo.it


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