Les ratites
Les ratites sont des oiseaux avec des ailes sous développées.
Ils n'ont pas de muscles attachés au bréchet comme les autres oiseaux; c'est pour cette raison
qu'ils ne peuvent pas voler (à part le poids, bien entendu!). Et c'est aussi pour cette raison que vous ne
pourrez jamais manger une poitrine d'émeu ou d'autruche!
Les ratites comprennent l'autruche (originaire de l'Afrique), l'émeu (Australie), le nandou (Amérique du Sud),
le casoar (Nouvelle-Guinée et Australie) et le kiwi (Nouvelle-Zélande).
Les ratites, malgré le fait qu'ils soient classés parmi les oiseaux, produisent une viande rouge semblable
au boeuf, mais contenant moins de gras et de cholestérol. La viande de l'avenir? En tout cas c'est prometteur! C'est une des raisons pour laquelle
il y a eu un engouement pour l'élevage d'autruches, d'émeus et de nandous ces dernières années...
L'élevage de ratites est considéré par plusieurs comme une agriculture alternative.
Plusieurs avantages ressortent de ce type d'élevage. Le plus connu est le fait que toute la carcasse de l'animal
est utilisable. La viande, les oeufs et leurs coquilles, l'huile (pour l'émeu et le nandou), les plumes,
le cuir et même les ongles (griffes) sont utilisables. Le deuxième avantage certain est que les
ratites sont plus productifs que les vaches. Une vache peut produire un rejeton par année, tandis qu'une autruche
peut pondre jusqu'à 70 oeufs par année et un émeu jusqu'à 50.
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Le marché
Le marché au Québec n'est plus un marché de reproducteurs. C'est-à-dire que les troupeaux sont bâtis et qu'il y a un nombre suffisant d'animaux pour vendre les produits.
Il faut donc passer à une mise en marché sérieuse, ce qui n'est pas évident.
Beaucoup de travail reste à faire dans ce domaine...
Aux États-Unis la situation demeure critique : les troupeaux sont montés mais la mise en marché est difficile. Il y a donc un surplus
d'oiseaux, puisqu'il n'y a pas assez de débouchés.
Malgré le fait que les États-Unis comprennent un très grand nombre d'associations d'éleveurs, la mise en marché est le fruit
d'efforts individuels des différents producteurs. La mise en marché est donc locale et la situation varie d'une région à l'autre.
Aucune mise en marché de masse n'est encore enclanchée. Cela ne saurait tarder, pour que les élevages puissent réellement prendre
leur envol. Personellement je crois que l'industrie des ratites a énormément de potentiel et d'avenir,
à la condition que les éleveurs se concertent et unissent leurs efforts.
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Mai 2002
http://www.geocities.com/CapeCanaveral/Lab/5877/
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