RETOUR à la première page

par Danielle Duval LeMyre
dlemyre@yahoo.com
www.geocities.com/daniellla.geo/major.html

Malheureux Magnifique (1972)
Oeuvre de PierYves Angers
angle St-Denis et Sherbrooke à Montréal.

Gaétan et Salluste avaient trois ans de différence.
C'était Maman, Olga, traductrice elle aussi, qui lui avait fait rencontré Gaétan.
En effet, Maman, Olga (Drouin) Obry , qui vivait à St-Jérome allait souvent à Ste-Adèle avec
sa meilleure amie Kiki, Jacqueline (Grignon) Boucher, la future Mme Max Yas,
et elles allaient chez le frère de la maman de Kiki, son oncle Claude-Henri Grignon, marié
à Marie-Thérèse, où se réunissait l'été la jeunesse littéraire des environs,
dont aussi les frères Gérard et Pierre Dagenais.

Gérard Dagenais, journaliste.
Crédit: bilan.usherbrooke.ca/bilan/pages/photos/6145.html

La famille des Major avaient été élevée à Montréal sur la rue Parc Lafontaine, près de la rue Napoléon.
Leur père était un homme engageant qui savait entendre les autres et comprendre leurs besoins;
il avait un sens aigüe de la vente et voyageait beaucoup étant un commis-voyageur.

À part Gaëtan, les autres enfants étaient ses frères cadets, Julien
(Julien fut vice-président du Conseil du Travail du Canada en 1974,
participant à Montréal à la manifestation du 29 octobre 1974 comptant 30,000 personnes
une marche initiée par la FTQ revendiquant la justice pour tous, dénoncant la «justice des boss»,
ainsi que la responsabilité des patrons et du gouvernement en ce qui concerne l'inflation.
et André ainsi que leur petite soeur Michèle.
(Avant d'épouser Luc Sicotte, Michèle Major épousa en premier lieu Bernard Valiquette; celui-ci, après avoir oeuvré pour les Éditions Albert Lévesque, devint l'éditeur des Éditions Bernard Valiquette en 1938, une maison d'édition qui publia 138 titres entre 1938 à 1946, tels que: J'Parle pour Parler de Jean Narrache, Anthologie de la poésie française -Montréal, Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet, L'avenir de notre bourgeoisie , un manuel de bon parler: Linguistique. Plus de la moitié des ouvrages proviennaient d'auteurs canadiens-français.
Bernard était un homme considéré brillant qui
par la suite collabora longtemps pour les Nouvelles de Radio-Canada;
Olga avait travaillé pour lui entre 1938 et 1943, et connaissait sa soeur Laurence Valiquette).

Marié deux fois, Gaétan eut premièrement un fils, Claude Major, écrivain et traducteur, (qui traduisit des poèmes de l'espagnol), avec sa première épouse, Micheline Lorenger, la soeur de l'écrivaine Françoise Loranger (1913-1995); toutes deux avaient été élevées à Ste-Agathe.

Bien qu'avocat, Gaétan s'était dirigé dans des disciplines parallèles: avant d'être vice-président chez Vickers and Benson, une grande compagnie de publicité, il avait travaillé chez Cofield Brown comme chef du service de publicité en français, changeant les standards pour franciser la publicité au Québec qui dans ce temps était très souvent un simple doublage de l’anglais pour des messages conçus à Toronto. Ses efforts dans cette direction, et ceux d'autres comme lui, ont grandement aidé le contenu de nos annonces en français; auparavant, pour une courte durée, il avait été journaliste au Petit Journal, au Photo Journal et à La Patrie.

Avec sa deuxième femme, Denyse Hogue
(30 janvier 1927-16 juin 1997),
il eût cinq enfants: David, Alain, Renaud, Dominique et Patrick Major.
La famille MAJOR avait une petite île près de Rigaud.

Lorsque Denyse devint veuve,
elle s'acheta une librairie à St-Lambert.
Denyse décéda trente ans après Gaétan, en 1997,
l'année suivant le décès de Salluste.

* * * * * * * * *

RETOUR la 1ère page
de Danielle Duval LeMyre

* * * * * * * * *