Projet Agricole de la coopération Française
Accueil bouton_bleu.jpg (956 bytes) Diaporama bouton_bleu.jpg (956 bytes) Recettes bouton_bleu.jpg (956 bytes) Histoires bouton_bleu.jpg (956 bytes) Projet Agricole bouton_bleu.jpg (956 bytes) Sac à Dos bouton_bleu.jpg (956 bytes)

Des chèvre.gif (2503 bytes) et des abeille marche.gif (16648 bytes)

 

Introduction : Initié en 96, le projet intégré de KAVRE est un projet de coopération entre la France et le Népal pour une durée de 5 ans. Financé grâce à l'aide alimentaire que donne la France, il comporte deux activités : L'une dite "composante sociale" restaure divers monuments du district de KAVRE.  L'autre appelée "composante agricole", en collaboration avec le gouvernement népalais aide les agriculteurs dans les domaines de l'apiculture et l'élevage de chèvre. Il s'agit principalement de dispenser des formations théoriques et pratiques ;  et d'apporter un soutien financier. En 1999, 220 agriculteurs auront bénéficié de nos formations, 120 chèvres améliorées ont été distribuées ainsi que 100 ruches. Après la fin de l'aide de la France, nous espérons que ces actions pourront continuer grâce aux revenus d'une plantation d'arbres fruitiers associée au projet.
Historique Programme chèvres Programme miel Arbres fruitiers

 

Historique du projet agricole

 

De l’idée d’un projet agricole en 1996 à l’arrivée d'un "coopérant" chargé de sa gestion en 1999.

De 1992 à 1996, la coopération Française a financé un projet de réhabilitation architecturale et d’infrastructures dans la ville de Panauti. (« Panauti Integrated Project »). Le financement était assuré grâce à des fonds de contreparties de l’aide alimentaire fournie par la France. Ce projet a pris fin en 1996. En accord avec les différentes parties concernées, la France a décidé de poursuivre ce projet sur le district de KAVRE à la condition qu'on y inclue une composante agricole. C'est la naissance du Kavre Integrated Project (K.I.P.) qui oeuvrera jusqu'en  2001.

médaillon.gif (11335 bytes)

 

Le programme Chèvres

 

Constat : Le Népal importe chaque année des milliers de chèvres.

A l’occasion de différents festivals traditionnels comme Dashain, un important nombres de chèvres sont sacrifiées. Pour cela, le Népal doit importer chaque année beaucoup de chèvres d’Inde et du Tibet. Afin de réduire ce déficit chronique, le Ministère de l’agriculture du Népal nous a demandé de préparer un programme visant à accroître le cheptel de chèvres dans le District de KAVRE.

Quels sont les facteurs limitants de l’élevage de chèvre au Népal ?

Pour accroître la production efficacement, il faut déterminer quelles sont donc les raisons qui limitent aujourd’hui la production de chèvres dans le district de KAVRE ? Pour cela nous avons interrogé les responsables du Livestock Office de Dhulikel.

Quels sont les facteurs limitants de l’élevage de chèvre ? Un manque :

D’argent pour l’achat du cheptel ?

D’argent pour l’entretien du cheptel : vaccins et soins vétérinaires, local insalubre ?

De connaissances sur les bonnes pratiques (hygiène, alimentation, reproduction) ?

De chèvres performantes (croissance lente, forte mortalité à la naissance, faible prolificité) ?

De terres pour pâturer,  pour cultiver des fourrages, de forêt à proximité ?

De main d’œuvre pour s’en occuper : collecte de fourrage, garde du troupeau ?

De rentabilité de cette production (marché saturé, autres productions plus rentables) ?

Selon les facteurs limitants qui seront identifiés, nous pourrons agir utilement ou non. Nous pouvons apporter de l’argent pour l’achat et l’entretien du cheptel pendant la durée du projet seulement. Nous pouvons apporter des connaissances sur de meilleures pratiques en organisant des sessions de formation. Concernant les performances des chèvres, peut-être que nous pourrons sélectionner des chèvres performantes que nous nous efforcerions alors de distribuer et de reproduire. Mais, nous ne pourrons pas agir contre les manques de terres, de main d’œuvre, ou de rentabilité de l’élevage de chèvre.

L’analyse des responsables du Livestock office est la suivante :

L’élevage est une activité intéressante car il leur procure de la viande, du fumier et de l’argent. Mais tous les fermiers ne sont pas intéressés par cette activité car l’élevage de bufflesses pour le lait est plus rentable financièrement et leur apporte plus de fumier pour leurs cultures. L’élevage de chèvres dans le district de KAVRE intéresse surtout les fermiers qui ne peuvent pas élever des bufflesses. En effet il n’y a pas de collecte du lait dans les zones éloignées des routes. Donc, Il y a des zones où cela reste financièrement intéressant.

Dans ces zones là l’élevage de chèvres est handicapé par un manque de connaissances, par un manque d’argent pour soigner les chèvres très souvent porteuses de parasites intestinaux.

Conclusion : Le programme de chèvres devrait donc comporter des périodes de formations et apporter un soutien financier aux agriculteurs pour vacciner et bien soigner leur troupeau.

 

Proposition de programme

Pendant la durée du projet, l’effort principal sera porté sur la formation aux agriculteurs.

La formation sera réalisée par le Livestock office de Dhulikel et sera financée par le KIP. Elle concernera 6 groupes de 20 agriculteurs (hommes et femmes) choisis dans différentes communes (VDC) du district de KAVRE. Le choix des communes où l’élevage des chèvres a un bon potentiel sera fait en commun par le KIP et le Livestock office.

La formation se déroulera dans les locaux du KIP. Pour donner une dimension pratique à la formation, un petit élevage d’une quinzaine de chèvres va être initié. Cela aura un rôle démonstratif. Mais les techniques et les moyens qui y seront déployés doivent être accessibles aux agriculteurs.

La formation sera suivie de visites mensuelles à chaque groupe pour compléter la formation initiale.

En complément de cette formation un soutien financier sera apporté aux agriculteurs pour acheter des chèvres et les vacciner, pour acheter des semences de fourrages. Pour s’assurer de la motivation des agriculteurs, les chèvres seront données mais ces derniers devront rendre le premier petit au KIP qui le redistribuera..

L’élevage de chèvre devrait produire des chevreaux qui seront eux aussi vendus distribués. Même si le KIP n’a pas l’ambition d’améliorer les races locales, il s’efforcera d’identifier, de multiplier puis de distribuer les animaux les plus performants possibles. L’élevage essaiera pour cela de juger le mieux possibles les caractéristiques des différentes races. Mais ce travail est réalisable sur une longue période de travail seulement.

Par la suite, la mairie de Banépa récupèrera la ferme et donc l’élevage de chèvre. L’activité élevage de chèvre devrait subsister avec la multiplication puis la vente d’animaux performants. Bien sûr, si cet élevage est un succès, il pourra s’agrandir et servir de centre de conseil.

médaillon.gif (11335 bytes)

 

Le programme Miel

abeille vole.gif (11382 bytes)

La production de miel est une activité traditionnelle répandue au Népal. Mais la production de miel reste faible car les colonies d’abeilles sont élevées dans les maisons et détruites à chaque récolte de miel. La production de chaque colonie d’abeilles est en moyenne de 13KG/an. Or cette production pourrait passer à 20KG/an en utilisant des ruches classiques. On a dénombré environ 400 agriculteurs élevant des abeilles dans le district de KAVRE.

Le gouvernement Népalais a initié un programme de subvention pour l’achat de ruches. Nous proposons de soutenir cette action en distribuant à une centaine d’agriculteurs motivés des ruches, et en leur organisant des formation apicoles. Les formations apicoles sont dispensées par des techniciens du D.A.D.O. (District agricultural Department Office) sur la ferme louée par le K.I.P. Les formations comprennent une formation théorique et une formation pratique. Pour cela , une ruche a été  installée sur la ferme.

Ce programme a été proposé à 5 groupes de 20 agriculteurs.

médaillon.gif (11335 bytes)

 

Arbres fruitiers et pépinière

A finir ! médaillon.gif (11335 bytes)