SÉCURISEXE
(pour les jeunes hommes gais ou bisexuels)
Les MTS et le SIDA sont d’importants problèmes de santé publique pour lesquels des activités de prévention sont requises auprès de tous les citoyens sans égard à leur race, leur ethnie, leur sexe, leur orientation sexuelle.

Index de cette page
Se sentir différent, Vivre sa sexualité, Le VIH et le SIDA, Comment le VIH se transmet-il?,
Le test de dépistage, Le sécurisexe,Condom et lubrifiant, Comment utiliser le condom,
Le sécurisexe c'est capotant
, Des ressources.


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Tu es un jeune homme, tu es attiré par d’autres gars et peut-être as-tu déjà vécu une relation ou une expérience amoureuse avec quelqu’un du même sexe que toi. Si c’est ton cas, tu n’es pas le seul. Plusieurs milliers d’hommes à travers le Québec vivent leur vie amoureuse et sexuelle avec d’autres hommes d’une façon saine et heureuse.

Il se peut aussi que tu te sentes attiré à la fois par les filles et par les gars. Peut-être n’es-tu pas encore certain de ton orientation sexuelle. L’important, c’est que tu te sentes bien dans ta vie affective et ta sexualité, même si ce n’est pas toujours simple.

Ta sexualité, c'est toi que ça regarde! Mais, de nos jours, les maladies transmises sexuellement (MTS) et le VIH, le virus qui cause le sida, font également partie de la réalité. Le sida n’est pas une maladie qui

touche seulement les gais. Mais, dans les faits, de nombreux gais et bisexuels, jeunes et vieux, vivent avec le VIH ou le sida. Donc, il est important que tu te protèges en toute occasion, peu importe tes partenaires.

Voici donc une brochure qui pourra apporter des réponses à certaines de tes questions sur le VIH et le sécurisexe. Elle a été écrite spécialement pour toi par des jeunes hommes gais ou bisexuels.

SE SENTIR DIFFÉRENT
Salut! Je m’appelle Stéphane et j’ai 19 ans. Même si j’ai déjà eu des relations avec des filles, je me suis toujours senti attiré par les gars. Pendant un certain temps, je me suis senti différent des autres. J’avais une blonde que j’aimais beaucoup, mais l’attirance et le désir de vivre une relation avec un gars étaient toujours là. Je ne pouvais pas parler de ça aux autres ni me l’admettre parce que j’entendais des farces plates et que j’avais peur de me faire traiter de" fif " ou de " tapette ". Je me suis senti seul jusqu’au jour où j’en ai eu assez. Alors, j’en ai parlé avec quelqu’un en qui j’avais une grande confiance : ma grand-mère.De toute façon, elle s’en doutait. Il arrive souvent, d’ailleurs, que ceux qui sont près de nous s’en doutent. Finalement, ça m’a fait beaucoup de bien de lui en parler; elle m’a aidé à reprendre confiance en moi. Tranquillement, je suis parvenu à m‘affirmer, à m’accepter tel que je suis. Aujourd’hui, je comprends que je n’ai pas choisi d’être attiré par des gars: c’est comme ça c’est tout. Ce que j’ai choisi, par contre, c’est de m’exprimer, de le vivre et ainsi de me sentir bien avec moi-même. Si tu décides de le vivre aussi, tu as le droit de le vivre sans peur et sans reproche. Après tout, tes sentiments, tes émotions et ta sexualité t‘appartiennent. RETOUR À L'INDEX DE LA PAGE.
VIVRE SA SEXUALITÉ
Le fait de m’accepter tel que je suis m‘a permis de me sentir mieux dans ma peau, d’être plus à l’aise pour rencontrer un autre gars et avoir une relation avec lui. Avec le temps, je me suis rendu compte qu’il y avait plus de gars que je pensais qui vivaient la même chose que moi.

De plus, tu sais, chacun vit sa sexualité à sa façon. Que ce soit par amour ou tout simplement par plaisir, il existe plusieurs manières d’avoir des relations sexuelles :

  • avec un gars ou une fille;
  • à deux ou à plusieurs;
  • pour un soir, pour un mois, pour la vie;
  • dans I’auto, dans un bois ou dans un lit;
  • avec ou sans accessoire.

En fait, tout est possible. C’est un choix personnel. Mais peu importe nos choix, la fréquence de nos relations ou le nombre de nos partenaires, nous devons toujours nous protéger contre les MTS et le VIH. RETOUR À L'INDEX DE LA PAGE.

LE VIH ET LE SIDA

Il y a un an, j’ai rencontré Carlo lors d’un party. Je n’ai pas pu résister à son charme : de beaux grand yeux bruns et un sourire qui inspire la joie de vivre. En peu de temps, nous avons développé des liens très forts; en fait, on est " tombé " en amour. Comme notre relation allait bien et qu’on se faisait confiance, Carlo s’est senti assez à l’aise pour me dire qu‘il était séropositif. Quel choc! Je t’avoue franchement que ça m’a bouleversé parce que je ne savais pas ce que ça voulait dire. Je pensais qu’il avait le sida et qu’il allait mourir bientôt. Pourtant il n’était pas malade. Je ne faisais aucune différence entre " être séropositif " et " être atteint du sida ". Alors, Carlo m’a serré dans ses bras et m’a rassuré en me disant qu’il n’était pas à la veille de mourir, que les gens vivant avec le VIH peuvent vivre très longtemps. Comme je lui posais beaucoup des questions sur le VIH Carlo m’a suggéré d’en parler avec son médecin et celui-ci m’a donné beaucoup d’informations.

Le VIH c’est quoi?

Le VIH, m’a-t-il expliqué, signifie " virus de l’immunodéficience humaine ". Ce virus attaque le système immunitaire qui protège normalement le corps humain contre les infections. Quand le système immunitaire est affaibli par le VIH, on peut développer certaines maladies ou infections graves qu’on ne développerait pas autrement. L’ensemble de ces maladies est nommé le SIDA (syndrome de l‘immunodéficience acquise). Une personne qui a contracté le VIH est dite " séropositive ". On peut vivre de plus en plus longtemps avec le VIH sans développer le sida. Mais lorsque le VIH " s’installe " chez quelqu’un, c’est pour la vie. Parce qu’elles n’ont pas de symptômes, de nombreuses personnes ont pu contracter le VIH sans le savoir ou sans que cela paraisse. Cela n‘empêche pas qu’elles puissent le transmettre lors d’une relation sexuelle non protégée ou par du partage de seringues.Comme ce n’est pas en regardant quelqu’un qu’on peut savoir s’il a ou non le VIH, il faut se protéger en tout temps. Même lorsque les deux partenaires sont " séropositifs " ils doivent se protéger pour éviter de nouvelles infections.Pour être en mesure de se protéger, il faut d’abord comprendre comment le VIH se transmet. RETOUR À L'INDEX DE LA PAGE.

COMMENT LE VIH SE TRANSMET-IL?

Le VIH vit dans les liquides biologiques, comme le sang, le sperme (y compris le liquide pré-éjaculatoire), le sang menstruel ou les sécrétions vaginales d’une personne infectée. Il est donc transmis lorsque ces liquides pénètrent directement dans le système sanguin d’une autre personne. Les activités sexuelles non protégées, le partage de seringue et la transmission de la mère à son enfant sont les principaux modes de transmission du VIH.

Lors d’une activité sexuelle non protégée

Toute pénétration anale ou vaginale peut, si elle n’est pas protégée, permettre la transmission du VIH. En effet, pendant une activité sexuelle avec pénétration, il se forme de petites lésions, invisibles à l’oeil nu et sans douleur, sur les parois de l’anus ou du vagin ainsi que sur le bout du pénis. Ces lésions sont normales puisqu’elles sont causées par le frottement. Par contre, elles peuvent laisser passer le VIH et celui-ci peut alors s’introduire dans le système sanguin. Donc, il faut éviter toute situation où le sperme, les sécrétions vaginales ou le sang peuvent entrer directement en contact avec les parois de l’anus, du vagin ou avec le bout du pénis. Cela est vrai également dans les cas de partage d’objets tels que les godemichés (dildos), les vibrateurs, etc. Il est évident qu’il faut s’assurer de la même protection dans le cas où des lésions seraient visibles sur d’autres parties du corps, par exemple une coupure fraîche ou une lésion dans la bouche.

Lors du partage de seringues

L’utilisation en commun d’une seringue pour s’injecter des drogues peut aussi rendre passible la transmission du VIH. En effet, l’aiguille et la seringue peuvent contenir le sang infecté d’un utilisateur précédent. Il faut utiliser des seringues neuves à chaque fois et ne jamais les partager. Si tu les partages, il faut les rincer à l’eau et les désinfecter avec de l’eau de Javel. Tu peux trouver des seringues dans les centres d’échange, pharmacies, CLSC, hôpitaux et cliniques qui affichent ceci :

Le VIH peut être transmis de la mère à son enfant pendant la grossesse, l’accouchement et, plus rarement, durant l’allaitement.

Existe-t-il d’autres modes de transmission du VIH?

Quand je suis allé voir le médecin de Carlo, j’en ai profité pour lui demander si par exemple, la salive, les larmes, les moustiques, les animaux domestiques, les aiguilles utilisées pour les tatouages ou le perçage d’oreilles ou d’autres parties du corps peuvent permettre la transmission du VIH. On entend tellement de choses là-dessus que j’ai voulu en avoir le coeur net. Le médecin de Carlo m’a expliqué que, si les chercheurs ont trouvé la présence du virus dans la salive et les larmes, c’est généralement en quantité insuffisante pour permettre la transmission. Par ailleurs, il n’y a aucune preuve de la transmission du VIH par des moustiques ou des animaux domestiques. En ce qui concerne les aiguilles qui servent aux tatouages ou au perçage d’oreilles ou d’autres parties du corps, il existe un risque de transmission. Il est donc nécessaire que ces instruments soient désinfectés à chaque utilisation. Finalement, dans le cas des transfusions sanguines, il faut savoir que tous les dons de sang sont testés systématiquement depuis le 1er novembre 1985 et que seuls les échantillons séronégatifs sont utilisés pour les transfusions. Cependant le médecin de Carlo m’a précisé que, si le risque est minime, il ne peut être écarté totalement car un donneur récemment infecté peut avoir un test de sang négatif par rapport au VIH.

Et les activités de la vie quotidienne?

Partager un repas, côtoyer les gens dans le métro ou l’autobus, serrer la main, donner ou recevoir de l’affection, etc. font partie des contacts et des activités de tous les jours. Cela ne permet pas la transmission du VIH et on peut donc profiter de ces moments sans aucune crainte.
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LE TEST DE DÉPISTAGE

Lorsque le VIH entre en contact avec le système sanguin d’une personne, le corps réagi en produisant des anticorps. C‘est en vérifiant, au moyen d’une prise de sang, la présence de ces anticorps que l’on peut déterminé si une personne a contracté ou non le VIH. Par contre, il faut préciser que, généralement, les anticorps n’apparaissent pas avant trois à six mois après le contact avec le VIH. Cela veut dire qu’il faut attendre au moins trois mois après une activité non protégée avant de passer le test. Tu peux avoir des relations sexuelles durant cette période mais il faut absolument, comme en tout temps, te protéger et protéger tes partenaires en pratiquant le sécurisexe. C‘est au moment de la réception des résultats de l’analyse du laboratoire, ce qui peut prendre environ quatre semaines, qu’on peut savoir si une personne est séronégative (on n’a pas trouvé d’anticorps) ou séropositive (on a trouvé des anticorps). Si le résultat du test est négatif, c‘est le bon moment pour intégrer le sécurisexe dans ta vie amoureuse et décider, si tu fais usage de drogues par injection, de ne jamais partager une seringue. Un test de dépistage ne remplace pas les pratiques sécuritaires! Si le résultat est positif, consulte un médecin en qui tu as confiance. Il existe également des ressources communautaires qui peuvent, au besoin, apporter différentes formes d’aide et de soutien comme, par exemple, te suggérer des noms de médecins. Il est tout à fait possible, avec un bon suivi médical, de rester très longtemps en bonne santé.

Où passer le test?

Le test de dépistage anonyme du VIH est accessible gratuitement dans toutes les régions du Québec. À ces endroits, c’est tout à fait anonyme; tu peux donc passer le test sans même avoir à donner ton nom. Appelle au CLSC dans ta localité ou communique avec INFO-MTS-SIDA au 1-800-463-5656 pour connaître le service de dépistage le plus près de chez toi. Certaines cliniques médicales offrent également le test de dépistage. RETOUR À L'INDEX DE LA PAGE.

LE SÉCURISEXE
Le sécurisexe, c’est bien plus qu’un moyen de se protéger contre le VIH et les MTS. C’est devenu une façon de s’affirmer et de vivre sa sexualité.

On ne peut jamais deviner si son partenaire est séronégatif ou séropositif. Par exemple, Carlo aurait pu ignorer qu’il était séropositif; c’est pourquoi, dès le début de notre relation, on a toujours pratiqué le sécurisexe. Grâce à Carlo, j’ai découvert que le sécurisexe est à la fois simple et excitant!

Pour prévenir la transmission du VIH, les règles de base que nous utilisons sont :

  • garder ça excitant!;
  • à chacun son condom dès qu’il y a une pénétration;
  • on évite d’éjaculer dans la bouche de l’autre;
  • à chacun son jouet, autrement on le recouvre d’un condom différent pour chaque utilisateur.

En adoptant ces régies de base, c’est plus facile de toujours pratiquer le sécurisexe, même si tu as consommé de l’alcool ou de la drogue.Comme le médecin de Carlo nous l’a expliqué, les risques de transmission du VIH sont faibles dans les pratiques de la relation orale et de l’anulingus (bouche-anus). Par contre, ces pratiques peuvent transmettent d’autres MTS. Aussi, pour un maximum de sécurité, tu peux te protéger en utilisant un condom en latex non lubrifié pour une relation orale ou un condom en latex coupé dans le sens de la longueur pour une relation bouche-anus.À part ça, on laisse aller notre imagination. Il y a bien plus que la pénétration dans notre vie sexuelle!
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CONDOM ET LUBRIFIANT
Au début, je me sentais mal à l’aise avec le condom même si je savais que, bien utilisé, il constitue le moyen le plus sûr d’empêcher la transmission du VIH. Puis, avec la pratique et les bons conseils de Carlo, c’est devenu une seconde nature. J’ai aussi appris comment choisir un condom puisqu’il en existe de différentes qualités et de différentes sortes. Un bon condom doit être :
  • en latex;
  • testé électroniquement;
  • utilisé avant la date d’expiration;
  • conservé à l’abri de la chaleur et du froid;
  • toujours utilisé avec un lubrifiant soluble à l’eau (genre " K-Y ", " Taro Gel ", etc.) pour la pénétration anale afin d’éviter de briser le condom;
  • utilisé sans graisse de type " Grisco " ou sans " vaseline " parce que ces produits peuvent briser le condom.

Comme les condoms sont disponibles en différentes grandeurs, épaisseurs et textures, je me suis amusé à essayer plusieurs modèles, ce qui m’a permis de découvrir les condoms qui me conviennent le mieux. RETOUR À L'INDEX DE LA PAGE.

COMMENT UTILISER LE CONDOM
Un soir, Carlo m’a fait une surprise. il avait allumé des chandelles partout, aux côtés desquelles se trouvaient des condoms et beaucoup de lubrifiant. Je n’ai pas eu à penser très longtemps à ce qu’il avait dans la tête! On a commencé à s’embrasser et à se caresser. Rendus au point d’être très excités tous les deux, il m’a regardé dans les yeux, il a pris un condom, l’a déballé soigneusement, a mis quelques gouttes de lubrifiant dans le bout pour améliorer la sensation et ainsi augmenter son plaisir. J’ai pris le condom de ses mains, je l’ai appliqué au bout de son pénis on pinçant l’extrémité du condom. J’ai tiré la peau du pénis pour bien découvrir le gland et, ensuite j’ai déroulé complètement le condom jusqu’à la base de son pénis. Une fois le condom en place, je l’ai bien lubrifié pour augmenter mon plaisir! Pendant que je lui appliquais le condom, Carlo s’employait à me lubrifier et lentement, avec soin, il m’a pénétré. Après avoir éjaculé, il s’est retiré en tenant le condom fermement à la base de son pénis pour s’assurer qu’il ne reste pas en moi. Ensuite, il l’a enlevé soigneusement et l’a jeté. Pendant ce temps je déballais un nouveau condom. C’était à mon tour! RETOUR À L'INDEX DE LA PAGE.
LE SÉCURISEXE, C’EST CAPOTANT !
Vois-tu, rien ne nous empêche d’avoir une vie sexuelle agréable et très active. Bien au contraire, le sécurisexe nous permet de laisser aller notre imagination sans crainte. Le fait que Carlo soit séropositif n’y change rien. Comme toute personne, il a besoin d’affection, de tendresse, d’amour, et... je l’aime beaucoup tu sais! Pour nous assurer d’une longue vie ensemble et nous garantir une bonne santé, on mange bien, on fait du sport, on passe un examen médical régulièrement et, bien sûr, on a beaucoup de sécurisexe!

Voilà, j’ai partagé avec toi un bout de ma vie au moyen de cette brochure. J’espère qu’elle t’aidera à pratiquer le sécurisexe dans ta vie amoureuse.

Salut!

Stéphane
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DES RESSOURCES QUI PEUVENT T’AIDER

Informations générales sur le VIH/SIDA et les MTS :

Ligne INFO MTS-SIDA :
418-648-2626 (pour la région de Québec)
1-800-463-5656 (ailleurs au Québec)

Lignes d’écoute et informations :

Région de Montréal :
GAI-ÉCOUTE : 514-521-1508
INFO-SIDA (ABAAPAS) : 514-521-SIDA

Région de Québec :
SIDA-AIDE (MIELS-QUÉBEC) : 418-649-0788

Région de Sherbrooke :
INFORMATION (IRIS-ESTRIE) : 819-823-6704

Région du Saguenay–Lac-St-Jean, Chibougameau, Chapais :
INFO-SIDA (LE MIENS) : 418-693-8983 ou 1-800-463-3764

Groupe de soutien pour les jeunes gais, bisexuel(le)s, lesbiennes :

Projet 10 : 514-989-4585

Ressources communautaires :

Pour toute information concernant les ressources communautaires sida accessibles au Québec; pour des informations, de l’aide ou du soutien, contacte :

La coalition des organismes communautaires québécois de la lutte contre le sida (COCQ-SIDA) :
514-844-2477
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Pour toute information ou service de nature médicale ou psychosociale : tu peux contacter le CLSC de ta localité.

Dépôt légal
Bibliothèque nationale du Québec, 1995.
ISBN 2-550-24962-3
Photographies : Stéphan Dusseault
Nous voulons remercier Stéphan Dusseault pour sa précieuse collaboration à la réalisation de cette brochure. Merci également à Thomas, Nicolas, Donald, Michel, Éric, Jean-François, Nguyen, Marco, Patrick, Joseph et tous les autres jeunes pour leur précieux conseils.