Le thème choisit cette année cherchera à explorer les relations entretenues par l'art avec la médecine, la maladie, la douleur . Si les relations entre art et religieux ou art et politique sont clairement attestées tout au long de l'histoire de l'art, qu'en est-il de cette dimension "thérapeutique"?

Cette fonction se vérifie aisément dans certaines sociétés traditionnelles mais aussi bien par des exemples dans l'art du XXe siècle - Picasso peignant (aussi) Les Demoiselles d'Avignon dans le but de conjurer une maladie vénérienne redoutée.

Les artistes que nous étudierons ont, chacun à leur manière, exploré cette dimension. L'utilisation du corps comme support de l'œuvre (attitude spécifiquement contemporaine) réactive l'image du corps comme métaphore de l'être. Par delà un lien pensé trop littéralement, l'art peut-il se concevoir comme un moyen de réconciliation, d'apaisement. L'art guérit-il? De quoi?

• L'art médecine dans les sociétés traditionnelles.
  Dans certaines sociétés la pratique artistique se confond avec le but thérapeutique : ainsi les peintures de sables navajos. Plus proches de nous, qu'en est-il des ex-voto et de la représentation artistique de la guérison. (une séance)
  
• Gedewon et Gera
  Ces deux artistes éthiopiens (dont les oeuvres ont été présentées lors de l'exposition Art et Médecine en Éthiopie - Paris- 1992) ont étudié l'art traditionnel des talismans guérisseurs. Une théorie du pouvoir et de l'efficacité des formes et des couleurs. (une séance)
  
• Présence de la médecine et de la maladie dans l'art occidental.
  Au travers de quelques exemples - La pierre de folie de Jérôme Bosch, La leçon d'anatomie du docteur Deyman de Rembrandt, les représentations de Saint Roch, les Portraits de fous de Théodore Géricault...- quelle image du corps souffrant, de la guérison et de l'artiste est proposée (une séance)
  
• Frida Kahlo.
  "Ma peinture porte en elle le message de la douleur". Cette artiste mexicaine, victime à 18 ans d'un accident de la circulation dont elle subira les séquelles jusqu'à la fin de vie, n'a cessé, dans son oeuvre d'inspiration surréaliste, de peindre son corps souffrant. (une séance)
  
• Sam Francis
  "Ma peinture est venue de la maladie. J'ai quitté l'hôpital à travers la peinture. Je souffrais dans mon corps à l'hôpital ... après la guerre et c'est parce que je fus capable de peindre que je pus me guérir. Car je me suis guéri moi-même. Pas les docteurs. Ils avaient renoncé, moi pas".
  (une séance)
  
• Alberto Burri.
  Les séries des chiffons, goudrons, combustions, crevasses... illustrent les thèmes essentiels de son oeuvre : la lacération, la brûlure, la corrosion, la suture. Images de la blessure et de la mutation autant physiques que morales.
  (une séance)
  
• Louise Bourgeois
  "La douleur est une rançon du formalisme, l'art est une garantie de santé" Louise Bourgeois justifie ainsi les audaces formelles et thématiques propre à son univers: organes, formes corporelles à connotation sexuelle, "massacres anatomiques" a pu écrire Philippe Dagen
  (une séance)
  
• Antoni Tàpies.
  L'œuvre multiforme de Tàpies laisse entrevoir un rapport permanent à la souffrance. "C'est comme une souffrance de la réalité". Le corps y est toujours porteur de blessures qui implique réparation et guérison.
  (une séance)
  
•  Lygia Clark est passée de la peinture et de la sculpture au soin, à partir de la forme inventée, de l'esthétique et des pratiques plastiques qu'elle avait développées.
  (une séance)
  
• Tetsumi Kudo.
  L'univers de cet artiste japonais associe le macabre humoristique et la provocation kitsch: le corps humain (en totalité ou en partie) en état de décomposition, enfermé dans des cages d'où sortent des végétaux maladifs ou ... bizarres. Métaphore d'une maladie universelle (une séance)
  
• Les actionnistes viennois.
  L'art comme geste rituel et politique. Hermann Nitsch, Rudolf Schwartzkogler, Otto Mühl, Günter Brus ont utilisé le corps comme outil artistique, le sang comme peinture et la blessure comme emblème. Mise à mal du corps afin de le libérer de toute oppression (une séance)
  
• Claire Roudenko-Bertin
  Elle a proposé dans le cadre d'une exposition, des consultations aux visiteurs et, à la suite de l'évaluation de leur relation à l'art - de leur santé artistique - rédigé des ordonnances susceptibles de combler un besoin d'œuvre. (une séance)
  
• Thomas Struth INCOMPLET!!
  Il pense la photographie de la même manière que Jean-Luc Godard pense le cinéma: "fait pour guérir les maladies dans la mesure où il véhicule une pensée qui doit guérir les maladies sociales et aider à penser la guérison des maladies physiques" (une séance)
  
• Wolfgang Laib.
  Les matériaux de prédilection de cet artiste allemand sont autant de ressources de vie. Le lait ou le pollen comme métaphores de recueillement, de réconciliation et de non-violence. (une séance).
  
• Philippe Ramette.
  Prothèse, harnais, piercing, espace à culpabilité ... décor à corps. A propos du Balcon il dit : "le moment passé sur le Balcon est un moment dévolu à la contemplation du ciel, avant la chute inévitable dans le trou de terre creusé en-dessous" (une séance).
  
• Marie-Ange Guilleminot
  "J'avance par pansements". La sculpture devient le moyen de se sauver, un outil médical, un objet médecin (une séance).
  
• Orlan
  "... Je suis la première artiste à utiliser la chirurgie comme médium et à détourner la chirurgie esthétique de son objet : l'amélioration, le rajeunissement...". Une oeuvre où la douleur maîtrisée et le corps, devenu un "ready-made modifié" lors d'opérations-chirurgicales-performances, posent des problèmes éthiques.(une séance)
  
• Tatouages, piercings, scarifications, branding.
  Comment comprendre les modes actuelles de ces "primitifs modernes" que certaines pratiques d'artistes de l'art corporel dans les années 60-70 pouvaient préfigurer. (une séance)
  
• Séance de conclusion.
  

Cours dispensés par Guy POIREAU.
Cycle de 20 séances

L'objectif de ce cours est d'ouvrir les oreilles et les esprits à l'incommensurable richesse des nouvelles musiques. Pour cela, notre ligne directrice suivra la courbe de l'évolution musicale de l'Antiquité à nos jours. La musique contemporaine, riche de ses diversités, devrait satisfaire les motivations et les sensibilités les plus opposées.

Toutefois, l'enseignement et l'information ne restituent nullement ses mutations et n'entrent que rarement en dialogue avec elles. Cela est, pour une grande part, responsable de l'isolement de la musique de notre temps, alors que, du coeur même de notre vie, elle pose des questions, lance des hypothèses de réflexion et provoque l'imaginaire.

Premier Cycle

• De la Grèce antique à la Renaissance.
  Prendre comme point de départ l'Antiquité, c'est mettre en évidence l'origine de la musique comme résolument monodique. De plus, l'histoire de la musique occidentale s'est confondue avec celle de l'Église. Nous nous aventurerons donc à la découverte de la monodie chrétienne, son évolution et son enrichissement qui conduiront à l'avènement de la polyphonie, véritable acte de naissance de la musique occidentale.
  (une séance)
  
• Le Classicisme.
  De la naissance du théâtre lyrique avec Monteverdi et jusqu'à Beethoven en passant par le gros orteil de Lully, par la Querelle des Bouffons, par Haendel et Jean-Sébastien Bach, par Haydn et Mozart, nous discernerons les fondements du grand style classique occidental.
  (une séance)
  
• Le Romantisme.
  Le grand chemin, "le vrai chemin" comme aimaient à le proclamer, au XIXe siècle, les romantiques allemands, mène vers l'intérieur... Le romantisme, un idéal artistique collectif engendré par une forte épidémie d'individualisme. Un individualisme qui à travers la poésie de Schubert, de Schumann, de Mendelssohn, de Chopin, de Liszt et de Berlioz, nous mène, nous auditeurs étrangers à cette individualité, vers de véritables univers insoupçonnés et sans eux insoupçonnables.
  (une séance)
  
• Wagner et le Romantisme allemand après Wagner.
  En termes techniques, Wagner c'est la libération des accords. Autrement dit, c'est l'effort victorieux d'un poète des sons pour repousser les limites du langage musical et lui offrir un lyrisme et une sensibilité qui semblaient incompatibles avec sa nature, avec les règles qui l'organisaient. Aussi, dans le postwagnérisme, ne subsistent pratiquement plus que les périodes de tensions, que les phénomènes dissonants et attractifs, ne subsiste plus que la structure fluctuante du temps, que le caractère torrentueux du déroulement chronologique. (une séance)
  
• Debussy et autour de Debussy.
  Avec Debussy et ce que l'on appelle l'impressionnisme musical, il s'agit de prendre le contre-pied de l'attitude du postwagnérisme. La musique se caractérise alors par des événements où les états sonores se trouvent reliés les uns aux autres selon une ordonnance beaucoup plus variable et multiple, moins soumis à une typologie univoque.Un intérêt flagrant pour la nature multiple du son, mais une composition qui opère toujours avec des matériaux gardant un aspect relativement "civilisé". Nous illustrerons nos propos par une analyse auditive du Prélude à l'après-midi d'un faune de Debussy.
  (une séance)
  
• Le Néoclassicisme.
  La volonté des musiciens qui vont en quelque sorte prendre la relève de cet impressionnisme est d'ouvrir les portes à la totalité du monde sonore possible. Le Néoclassicisme, celui de Stravinsky ou de Satie, bien que toujours ancré dans une certaine logique discursive, entraîne la musique sur une voie totalement libre, vers une philosophie de l'événement ou de l'accident ni barrés ni raturés, enfin reconnus dans leur pluralisme sauvage.
  (une séance)
  
• Schoenberg et ses disciples.
  La musique de Schoenberg transcrit l'expression immense, frénétique du pathos et des passions nerveuses. L'emphase, le cri, l'expressivité intense, dense, presque viscérale alimente comme dans Erwatung (1912) un art des distorsions, de l'exaltation, de la sublimation. Pour Schoenberg, tout cela contribue à atteindre la spiritualité, c'est-à-dire, échapper à la matérialité, à la lourdeur et à la pesanteur, avec laquelle on retombe toujours sur le même pied, le pied d'appui, le point de départ et de retour, autrement dit, la tonalité et la cadence. Nous aborderons au travers des oeuvres de Schoenberg , de Berg, de Webern ou encore de Messiaen et de Boulez, les trois grands principes de l'école viennoise: l'atonalité, le dodécaphonisme,le sérialisme.
  (deux séances)
  
• Désertions et impasses du sérialisme.
  Dans un climat polémique où Pierre Boulez jette l'anathème devenu célèbre sur " l'inutilité du compositeur hors de la recherche sérielle", l'avènement de l'ère de la série généralisée représente pour un certain nombre de compositeurs, la crainte d'une homogénéisation du langage. Nous aborderons l'impasse du sérialisme tant au niveau technique qu'au niveau philosophique.
  (une séance)
  
• A propose de Iannis Xenakis.
  Les oeuvres de Xenakis sont des exemples d'un genre de pensée musicale nouveau et personnel, basé sur des modèles tirés de l'architecture, de la physique et des mathématiques. Nous nous proposons de dresser un portrait de l'homme et de son oeuvre.
  (une séance)
  
• A propos de John Cage.
  Compositeur américain, Cage exerce une grande influence sur l'avant-garde musicale. Dans la multiplicité des voies frayées par Cage, une constante demeure: la volonté de considérer l'acte musical non pas comme une prise de pouvoir sur le son, l'interprète ou le public mais comme une manière de laisser une situation être et évoluer d'elle-même.
  Analyse auditive des Sonates et Interludes pour piano préparé.
  (une séance)
  
• Ouverture et indétermination.
  La poétique de l'ouverture de l'oeuvre se pose, d'emblée, d'une toute autre manière pour John Cage, Earle Brown, Morton Feldman que pour Karlheinz Stockausen ou Pierre Boulez. De même, la notion d'indétermination ne peut être abordée de la même manière chez Xenakis que chez Cage. Aussi nous essayerons de montrer ce qu'impliquent ces différences. Analyse du Klaviertück XI de Stockhausen.
  (une séance)
  
• Renouveau de l'objet sonore.
  Si l'on considère que la musique est l'art des sons, elle est devenue au XXe siècle l'art des bruits. S'ajoute à cela l'irruption de l'électronique dans notre culture, son intégration aux diverses expériences inestimables de l'acoustique instrumentale traditionnelle, soit pour ainsi dire une nouvelle lutherie du plus haut intérêt. Il s'agit pour le compositeur de la mise à disposition, non seulement des sons existants mais également des sons susceptibles de surgir des ces moyens nouveaux et de la totalité de leurs combinaisons possibles. Projections d'un documentaire sur New York City Life de Steve Reich. (une séance)
  
• L'informel.
  Une musique informelle se distingue par son refus de se représenter en des formes reconnaissables et classables, en s'opposant aux tendances géométriques, symétriques, voire en s'opposant au ghetto de la forme fixe. Nous aborderons également ici le concept de "Moment Form" chez Stockhausen par l'analyse de Momente. (une séance)
  
• L'écoute active.
  Éclatement, disparition des repères stables, brouillages des lignes directrices: dans ce labyrinthe de structures entremêlées, l'auditeur a finalement la possibilité, voire la nécessité, de suivre la voie qui lui convient. L'écoute active ne se manifeste véritablement qu'à l'occasion de certaines musiques. Loin d'accroître l'éveil au son, les médias et les moyens de reproduction mécaniques tels qu'ils sont exploités actuellement banalisent l'écoute.
  (une séance)
  
• Analyse auditive.
  Cette séance se propose d'être une application pratique de la séance précédente. Nous analyserons le premier mouvement du Concerto de chambre pour treize instrumentistes de György Ligeti. Cette oeuvre élaborée avec minutie et nullement avec des procédés aléatoires, pose paradoxalement un problème fondamental, celui de la cohérence de son langage: qu'entendons-nous dans cette polyphonie si dense ? (une séance)
  
• A propos de la sociologie et de la philosophie des nouvelles musiques.
  Nous parlerons de Platon, peut-être aussi de Schopenhauer. Nous parlerons surtout de la place de l'art dans notre société, de ce que les nouvelles esthétiques impliquent dans un sens extra-musical. Nous parlerons et il y a beaucoup à dire. Que ce soit à travers Luigi Nono qui a consacré son art à la lutte politique ou par une oeuvre comme Experimentum Mundi de Giorgio Battistelli, l'art du XXe siècle se pose comme une protestation et une dénonciation des leurres et des contrefaçons d'une conception universaliste de la vérité, de la justice et de la beauté. (une séance)
  
• Séance de conclusion.

Cycle de 18 séances
Cours dispensés par Gérald Magnien

Premier trimestre
La Mésopotamie 

• Le pays entre les fleuves.
  Le pays entre les fleuves. Présentation. Chronologie générale des diverses civilisations constituant l'histoire de la Mésopotamie. (une séance)
  
• Sumer.
  Première grande civilisation urbaine de Mésopotamie qui à partir du IVe millénaire, dans le sud de l'Irak actuel, met en place la plupart des éléments culturels qui influenceront durablement cette région du monde. Système politique. Religion. Art. L'invention de l'écriture et par là, de l'histoire (deux séances)
  
• Akkad
  désigne une ville et la partie nord de la Babylonie. Vers 2300-2150, la dynastie d'Akkad a joué un rôle essentiel dans l'histoire de la Mésopotamie. Sargon d'Akkad.
  (une séance)
  
• Les Assyriens.
  Quatorze siècles de l'histoire (guerrière) de la Mésopotamie, centrés autour d'Assour, désignant à la fois un dieu, un pays et une ville. Le long règne d'Assurbanipal (Sardanapale) marque l'apogée de l'empire assyrien, avant son effondrement. Les tablettes de la bibliothèque de Ninive (mythe, littérature, science, histoire...) constituent un témoignage extrêmement précieux pour la connaissance de la Mésopotamie. (une séance)
  
• Les Babyloniens.
  La Babylonie, en rivalité avec le pays assyrien, voit se succéder une série de dynasties (amorrite, kassite,araméenne, assyrienne, chaldéenne...). Malgré cette histoire mouvementée, elle demeure pourtant une région, centrée autour de sa capitale, parmi les plus importante de l'orient. Deux rois ont joué un rôle notable : Hammourabi et Nabuchodonosor II (une séance)
  
• Les villes et l'urbanisme: Babylone.
  Une des caractéristiques de l'histoire mésopotamienne est l'importance des villes et des états centralisés. Babylone, ville symbole de la démesure et de l'orgueil humain, mais aussi centre intellectuel prestigieux de l'Orient. (une séance)
  
• L'univers religieux.
  La ziggourat. Ce bâtiment urbain, se présentant sous la forme d'une tour pyramidale à plusieurs étages, permet d'appréhender les croyances, les pratiques et le symbolisme religieux mésopotamien (une séance)
  
• Les archives et la littérature mésopotamiennes.
  L'écriture cunéiforme a gardé témoignage de la pensée des peuples mésopotamiens, ainsi l'épopée de Gilgamesh. De plus, ces textes soulèvent un certain nombre de questions quant aux liens entre textes bibliques et sources mésopotamiennes. (une séance)
  
• Le code d'Hammourabi.
  Plus ancien code législatif connu, cette importante découverte archéologique frappe par sa modernité et son esprit laïc dans un monde dominé par le religieux. Le roi ne rend pas la justice en qualité de grand-prêtre mais de magistrat souverain . (une séance)
  
• La pensée scientifique:
  Mathématiques, économie, astronomie/astrologie, topologie... autant de domaines où apparaît le désir de connaissances et de maîtrise du monde. Nous sommes aujourd'hui encore tributaires du système sexagésimal (mesure du temps et de l'espace en base 60) utilisé en Mésopotamie.
  (une séance)

Visite de l'exposition prévue au Musée d'Agen: la collection Camille Aboussouan, quelques trois cents pièces archéologiques mésopotamiennes.

deuxième trimestre

Les civilisations précolombiennes 

• La découverte du continent américain.
  La découverte du continent américain. La colonisation. La vision européenne chrétienne des populations autochtones. La controverse de Valladolid. (une séance)
  
• Panorama des civilisations précolombiennes
  Les civilisations maya, aztèque et inca figurent parmi les plus connues. Pourtant le monde précolombien a vu s'épanouir de nombreuses autres civilisations : Olmèques, Zapotèques, Mixtèques, Paracas, Nazca... et les nombreuses nations indiennes d'Amérique du Nord.
  (une séance)
  
• La civilisation Maya
  (deux séances)
  
• La civilisation aztèque
  (trois séances)
  
• La civilisation inca
  (trois séances)
  
  Pour chacune de ces civilisations nous étudierons : la chronologie, l'aire géographique, l'organisation politique, l'architecture et l'art, l'univers religieux et les sanctuaires. Les systèmes d'écriture ou de notation.
  

Troisième trimestre

Les sociétés matriarcales

• Matriarcat et patriarcat .
  Que devons-nous entendre par ces termes et que nous apprend l'ethnologie ?
  (une séance)
  
• Les sociétés préhistoriques ont-elles été des sociétés matriarcales?
  (une séance)
  
• A propos de quelques sociétés matriarcales observées dans l'histoire ou dans la période contemporaine.
  (une séance)
  
• Religions, mythes et légendes.
  Que nous apprennent les figures de déesses-mères et les divinités féminines sur une représentation symbolique féminine du monde. Le corps, le temple, le voile.
  (une séance)
  
• Ève et Lilith.
  Deux propositions pour la première femme. Ève : "Il transforma la côte qu'il avait prise à l'homme en une femme qu'il lui amena" ou bien Lilith, personnage féminin en révolte (issu d'un mythe assyro-babylonien) et tirée directement du limon comme le premier homme - "mâle et femelle Il les créa" (une séance)
  
• Les Amazones.
  Peut-on interpréter le mythe grec comme la survivance d'une société matriarcale pré-hellénique entrée en conflit avec la montée d'une société patriarcale?
  (une séance)
  
• Sémiramis.
  Ctte figure de l'histoire mésopotamienne est passée dans la légende. Régente d'Assyrie, elle fournit une illustration du statut de la reine à la cour d'Assyrie. L'exercice du pouvoir politique par les femmes. (une séance)
  
• Études contemporaines - Marija Gimbutas
  Présentation des travaux de cette archéologue qui s'est particulièrement intéressée à la période néolithique européenne. Partant du matériel archéologique, du folklore, de la linguistique, de la mythologie, elle en propose une lecture originale qui contrebalance la vision traditionnelle. (deux séances)
  
• La naissance des dieux. Passage de la conception d'un univers dynamique à l'individualisation des forces. La mythologie. Animisme, polythéisme, monothéisme.
  (une séance)

Cours dispensés par Guy POIREAU.
Cycle de 10 séances trimestrielles

Économie et Société

Les sept thèmes d'étude doivent permettre d'aborder les principales questions économiques et sociales d1aujourd1hui pour comprendre, ainsi, le fonctionnement de l'économie de marché.

Chaque séance cherchera dans un premier temps à définir, le plus clairement possible, les notions et mécanismes mis en oeuvre. Dans un deuxième temps, les thèses explicatives et les divergences seront discutées.

Chaque thème peut être abordé indépendamment des autres.

Thème 1: Croissance et productivité
L'économie moderne est marquée en permanence par deux notions récurrentes : la croissance et la productivité Ce sont peut-être les deux seuls concepts qui peuvent expliquer l'activité économique - les autres phénomènes s'y rattachant la plupart du temps. Chiffrables, ils entendent traduire le progrès ou le changement. Pourquoi, comment et dans quelles limites?
( 2 séances)

Thème 2: Retour sur deux crises de référence:
la crise de 1929 et la crise de 1973. Si l'économie de marché est connue pour ses crises, celle de 29 et celle de 73 sont des passages obligés pour le débat. 70 ans ou presque 30 ans après, que peut-on en dire?
(2 séances)

Thème 3: Le grand marché européen et la faillite du "socialisme" à l'Est
Deux histoires se sont croisées sur notre continent : d'un côté l'affirmation, depuis le traité de Rome, d'une Europe économique sous la bannière libérale à l'Ouest ; de l'autre la crise puis l'effondrement de tout un système économique à l'Est. Est-ce, aujourd'hui, le temps des bilans?
( 2 séances)

Thème 4: l'obsession démographique
Il y a, dans les problèmes démographiques tels qu'ils sont encore médiatiquement présentés, à la fois la peur du nombre et la peur du manque. N'est-ce qu'un paradoxe?
(1 séance)

Thème 5: la nouvelle économie
Internet. NTCI. Tarte à la crème ou réalité? Économie virtuelle ou économie de demain?
(1 séance)

Thème 6: Salarié et actionnaire...
Détenir des actions de l'entreprise dans laquelle on travaille, placer ses économies sur des actions, "jouer" en Bourse : cela change-t-il les rapports sociaux dans et hors de l'entreprise?
(1 séance)

Thème 7 : l'Euro encore...
Avant la mise en circulation des billets, il est possible de faire un premier bilan d'un an d'existence .
(1 séance)

Cycle de 10 séances
Cours dispensés par Jean-Philippe MAILLOS