• Le vrai et le faux : un combat du XIXe siècle.
  Le XIXème siècle voit s' affronter deux tendances artistiques. D'un côté un art académique détaché des réalités du temps, un fiction mythologique; de l'autre le réalisme (une réalité contemporaine, quotidienne, politique et sociale, par des sujets descendus de leur socle et dans un traitement formel non idéalisé) et l'impressionnisme (un monde nouveau, qui "bouge", mais aussi un monde devenant incertain ( relativisme de l'image : reflets, absence de contours, instantanéité et séries) (une séance)
  
• Le faux en art, à propos de quelques grands faussaires.
  Un aspect de la production artistique qui nous renseigne à la fois sur l'économie du monde de l'art, les défaillances des experts, le talent mais aussi le relativisme de la signature. (une séance)
  
• La preuve par l' empreinte.
  Des achéiropoietes ( images non faites de mains d'homme : le Mandylion, la Véronique) aux moulages et anthropométries d' Yves Klein. (une séance)
  
• George Segal.
  Rompre avec la peinture pour en concrétiser l'image. Moulages de corps associés à des objets empruntés au monde matériel. Exposer le réel.(une séance)
  
• La preuve par le corps.
  les mouvements artistiques tels que le happening, la performance, et surtout le body art peuvent être considérés comme l' expression d' un retour à une vérité de l'art inaugurée par le primitivisme. un engagement sincère de l'artiste, une authenticité où l'illusion n'est plus de mise. (une séance)
  
• Alberto Magnelli
  Glissement progressifs de la figuration vers l'abstraction, hésitation, puis choix définitif de l'abstraction comme une quête d'intériorité et de sérénité. Sa peinture est avant tout une architecture, un réseau de formes imbriquées soulignées par le trait qui les cerne.
  (une séance)
  
• Michel Journiac
  Pastiche et parodie. Maquillage et perruques. Ambiguïté, incertitude et ambivalence de l'identité. "Piège pour un voyeur". (une séance)
  
• Bertrand Lavier
  Image et identité.Lorsque l'image n'est plus produite sur une surface plane mais se superpose à l'objet qu'elle entend signifier: peindre un piano, un piano peint. Une réflexion sur l'ambiguïté. (une séance)
  
• Hyperréalisme
  Extrême précision d'une représentation apparemment neutre de la réalité. Refus apparent de toute interprétation et de toute implication personnelle. Apparent reportage sur la banalité de la vie quotidienne Apparence de l'extraordinaire habileté technique. Pourtant une réalité picturale de seconde main, déjà falsifiée. (une séance)
  
• Jean Olivier Hucleux
  Donner vie en deux dimensions. Devant ses images le spectateur hésite entre la photographie et la peinture. Hyperréaliste et conceptuel. (une séance)
  
• Georges Rousse
  Tout dépend du point de vue. Rousse réalise des peintures illusionnistes dont la cohérence ne tient qu'à un point de vue unique. Il en tire ensuite les photographies qu'il présente. Entre destruction et re-construction, entre perspective renaissante et image fictive. (une séance)
  
• Guillaume Bijl
  Ses "Sculptures trouvées" sont des fragments de réel sortis de leur contexte. En 1979, Bijl transforme l'Espace Z d'Anvers en auto-école. En 1981, le Palais des beaux-arts de Bruxelles devient un hôpital psychiatrique. Suivront des reconstitutions très fidèles de casino, laverie, friterie... (une séance)
  
• Yasumasa Morimura
  L'art (photographique) du travestissement. "Olympia" de Manet, "L'homme à l'oreille coupée" de Van Gogh "L'angélus" de Millet, cet artiste joue tous les rôles. Identité trafiquée et autoportrait par substitution. (une séance)
  
• Gianni Motti
  a revendiqué l' explosion de la navette Challenger en 1986. Une traversée de la réalité infiltrée par la fiction.le fortuit assumé se glisse à l'intérieur du spectacle de la réalité. Cela ressemble à la réalité... (une séance)
  
• La photographie mise en scène, Jeff Wall
  Les photographies "documentaires" de cet artiste montre une réalité mise en scène Entre le cinéma, la photographie, la peinture et la propagande. La théâtralité du quotidien où les acteurs sociaux sont des acteurs. (une séance)
  
• Oliver Boberg.
  Construire un décor, une maquette a seule fin de photographier des leurres ou du vide. Un très lointain rapport au réel. (une séance)
  
• Thomas Demand.
  Images d'un réel factice Ses photographies enregistrent un simulacre de réel. La réalité comme construction mentale. (une séance)
  
• Paul Devautour et Yoon Ja
  ont cessé toute production artistique personnelle depuis 1985 pour devenir artistes par l'intermédiaire d' une vingtaine de "personnages-artistes" qu'ils collectionnent. (une séance)
  
• Mariko Mori
  semble être un personnage de manga, en tout cas une artiste qui a créé un clone d'elle-même. L' unité du moi entre corps organique et corps électronique. Le corps miroir de la réalité contemporaine.(une séance).
  
• Nicolas Simarik
  Dupond et Dupont. Multiplication des rôles et des identités sans se figer dans un seul. "A l'instar de Gertrude qui dérangea si bien la littérature de son époque,nous pourrions à notre tour affirmer " Simarik est Simarik est Simarik..."(Pierre Giquel) Qui suis-je? Que sais-je ? (une séance).
  
• Séance de conclusion

Cours dispensés par Guy POIREAU.

L'objectif de ce cours est d'ouvrir les oreilles et les esprits à l'incommensurable richesse des nouvelles musiques. Pour cela, notre ligne directrice suivra la courbe de l'évolution musicale de l'Antiquité à nos jours. La musique contemporaine, riche de ses diversités, devrait satisfaire les motivations et les sensibilités les plus opposées.

Toutefois, l'enseignement et l'information ne restituent nullement ses mutations et n'entrent que rarement en dialogue avec elles. Cela est, pour une grande part, responsable de l'isolement de la musique de notre temps, alors que, du coeur même de notre vie, elle pose des questions, lance des hypothèses de réflexion et provoque l'imaginaire.

Premier Cycle

• De la Grèce antique à la Renaissance.
  Prendre comme point de départ l'Antiquité, c'est mettre en évidence l'origine de la musique comme résolument monodique. De plus, l'histoire de la musique occidentale s'est confondue avec celle de l'Église. Nous nous aventurerons donc à la découverte de la monodie chrétienne, son évolution et son enrichissement qui conduiront à l'avènement de la polyphonie, véritable acte de naissance de la musique occidentale.
  (une séance)
  
• Le Classicisme.
  De la naissance du théâtre lyrique avec Monteverdi et jusqu'à Beethoven en passant par le gros orteil de Lully, par la Querelle des Bouffons, par Haendel et Jean-Sébastien Bach, par Haydn et Mozart, nous discernerons les fondements du grand style classique occidental.
  (une séance)
  
• Le Romantisme.
  Le grand chemin, "le vrai chemin" comme aimaient à le proclamer, au XIXe siècle, les romantiques allemands, mène vers l'intérieur... Le romantisme, un idéal artistique collectif engendré par une forte épidémie d'individualisme. Un individualisme qui à travers la poésie de Schubert, de Schumann, de Mendelssohn, de Chopin, de Liszt et de Berlioz, nous mène, nous auditeurs étrangers à cette individualité, vers de véritables univers insoupçonnés et sans eux insoupçonnables.
  (une séance)
  
• Wagner et le Romantisme allemand après Wagner.
  En termes techniques, Wagner c'est la libération des accords. Autrement dit, c'est l'effort victorieux d'un poète des sons pour repousser les limites du langage musical et lui offrir un lyrisme et une sensibilité qui semblaient incompatibles avec sa nature, avec les règles qui l'organisaient. Aussi, dans le postwagnérisme, ne subsistent pratiquement plus que les périodes de tensions, que les phénomènes dissonants et attractifs, ne subsiste plus que la structure fluctuante du temps, que le caractère torrentueux du déroulement chronologique. (une séance)
  
• Debussy et autour de Debussy.
  Avec Debussy et ce que l'on appelle l'impressionnisme musical, il s'agit de prendre le contre-pied de l'attitude du postwagnérisme. La musique se caractérise alors par des événements où les états sonores se trouvent reliés les uns aux autres selon une ordonnance beaucoup plus variable et multiple, moins soumis à une typologie univoque.Un intérêt flagrant pour la nature multiple du son, mais une composition qui opère toujours avec des matériaux gardant un aspect relativement "civilisé". Nous illustrerons nos propos par une analyse auditive du Prélude à l'après-midi d'un faune de Debussy.
  (une séance)
  
• Le Néoclassicisme.
  La volonté des musiciens qui vont en quelque sorte prendre la relève de cet impressionnisme est d'ouvrir les portes à la totalité du monde sonore possible. Le Néoclassicisme, celui de Stravinsky ou de Satie, bien que toujours ancré dans une certaine logique discursive, entraîne la musique sur une voie totalement libre, vers une philosophie de l'événement ou de l'accident ni barrés ni raturés, enfin reconnus dans leur pluralisme sauvage.
  (une séance)
  
• Schoenberg et ses disciples.
  La musique de Schoenberg transcrit l'expression immense, frénétique du pathos et des passions nerveuses. L'emphase, le cri, l'expressivité intense, dense, presque viscérale alimente comme dans Erwatung (1912) un art des distorsions, de l'exaltation, de la sublimation. Pour Schoenberg, tout cela contribue à atteindre la spiritualité, c'est-à-dire, échapper à la matérialité, à la lourdeur et à la pesanteur, avec laquelle on retombe toujours sur le même pied, le pied d'appui, le point de départ et de retour, autrement dit, la tonalité et la cadence. Nous aborderons au travers des oeuvres de Schoenberg , de Berg, de Webern ou encore de Messiaen et de Boulez, les trois grands principes de l'école viennoise: l'atonalité, le dodécaphonisme,le sérialisme.
  (deux séances)
  
• Désertions et impasses du sérialisme.
  Dans un climat polémique où Pierre Boulez jette l'anathème devenu célèbre sur " l'inutilité du compositeur hors de la recherche sérielle", l'avènement de l'ère de la série généralisée représente pour un certain nombre de compositeurs, la crainte d'une homogénéisation du langage. Nous aborderons l'impasse du sérialisme tant au niveau technique qu'au niveau philosophique.
  (une séance)
  
• A propose de Iannis Xenakis.
  Les oeuvres de Xenakis sont des exemples d'un genre de pensée musicale nouveau et personnel, basé sur des modèles tirés de l'architecture, de la physique et des mathématiques. Nous nous proposons de dresser un portrait de l'homme et de son oeuvre.
  (une séance)
  
• A propos de John Cage.
  Compositeur américain, Cage exerce une grande influence sur l'avant-garde musicale. Dans la multiplicité des voies frayées par Cage, une constante demeure: la volonté de considérer l'acte musical non pas comme une prise de pouvoir sur le son, l'interprète ou le public mais comme une manière de laisser une situation être et évoluer d'elle-même.
  Analyse auditive des Sonates et Interludes pour piano préparé.
  (une séance)
  
• Ouverture et indétermination.
  La poétique de l'ouverture de l'oeuvre se pose, d'emblée, d'une toute autre manière pour John Cage, Earle Brown, Morton Feldman que pour Karlheinz Stockausen ou Pierre Boulez. De même, la notion d'indétermination ne peut être abordée de la même manière chez Xenakis que chez Cage. Aussi nous essayerons de montrer ce qu'impliquent ces différences. Analyse du Klaviertück XI de Stockhausen.
  (une séance)
  
• Renouveau de l'objet sonore.
  Si l'on considère que la musique est l'art des sons, elle est devenue au XXe siècle l'art des bruits. S'ajoute à cela l'irruption de l'électronique dans notre culture, son intégration aux diverses expériences inestimables de l'acoustique instrumentale traditionnelle, soit pour ainsi dire une nouvelle lutherie du plus haut intérêt. Il s'agit pour le compositeur de la mise à disposition, non seulement des sons existants mais également des sons susceptibles de surgir des ces moyens nouveaux et de la totalité de leurs combinaisons possibles. Projections d'un documentaire sur New York City Life de Steve Reich. (une séance)
  
• L'informel.
  Une musique informelle se distingue par son refus de se représenter en des formes reconnaissables et classables, en s'opposant aux tendances géométriques, symétriques, voire en s'opposant au ghetto de la forme fixe. Nous aborderons également ici le concept de "Moment Form" chez Stockhausen par l'analyse de Momente. (une séance)
  
• L'écoute active.
  Éclatement, disparition des repères stables, brouillages des lignes directrices: dans ce labyrinthe de structures entremêlées, l'auditeur a finalement la possibilité, voire la nécessité, de suivre la voie qui lui convient. L'écoute active ne se manifeste véritablement qu'à l'occasion de certaines musiques. Loin d'accroître l'éveil au son, les médias et les moyens de reproduction mécaniques tels qu'ils sont exploités actuellement banalisent l'écoute.
  (une séance)
  
• Analyse auditive.
  Cette séance se propose d'être une application pratique de la séance précédente. Nous analyserons le premier mouvement du Concerto de chambre pour treize instrumentistes de György Ligeti. Cette oeuvre élaborée avec minutie et nullement avec des procédés aléatoires, pose paradoxalement un problème fondamental, celui de la cohérence de son langage: qu'entendons-nous dans cette polyphonie si dense ? (une séance)
  
• A propos de la sociologie et de la philosophie des nouvelles musiques.
  Nous parlerons de Platon, peut-être aussi de Schopenhauer. Nous parlerons surtout de la place de l'art dans notre société, de ce que les nouvelles esthétiques impliquent dans un sens extra-musical. Nous parlerons et il y a beaucoup à dire. Que ce soit à travers Luigi Nono qui a consacré son art à la lutte politique ou par une oeuvre comme Experimentum Mundi de Giorgio Battistelli, l'art du XXe siècle se pose comme une protestation et une dénonciation des leurres et des contrefaçons d'une conception universaliste de la vérité, de la justice et de la beauté. (une séance)
  
• Séance de conclusion.
   

Deuxième Cycle  

• Rappel historique.
  Cette première séance se propose, en guise d' introduction, de revenir sur les premières caractéristiques de l'histoire de la musique : de la monodie à la polyphonie, de la polyphonie aux fondements du grand style classique occidental
  (une séance)
  
• Rythme, mélodie, harmonie et forme.
  Ces éléments du langage musical sont, bien évidemment, forts différents selon l'époque, le style, le compositeur. En travaillant sur chacun de ces éléments, l'objectif est de fixer des bases techniques solides, bases indispensables pour une bonne compréhension de cet univers complexe qu'est la musique.
  (trois séances)
  
• Passage du XIXème au XXème siècle.
  Époque charnière, tournant décisif où tout le devenir de la musique actuelle se dessine. De Wagner à Schoenberg, en passant par Mahler et Debussy, nous discernerons les nouvelles façons d'aborder le matériau musical.
  (une séance)
  
• Analyse : Nocturne de Debussy.
  Seconde grande oeuvre orchestrale après le Prélude à l'après-midi d'un faune, les Nocturnes, triptyque composé en 1897 et 1899, révélèrent au grand public le nom de Debussy. C'est également à cette époque que naquit le mythe de la "musique impressionniste" qui allait voiler d'un écran de fumée rose la révolution debussyste.
  (une séance)
  
• La seconde école de Vienne.
  Tout comme Debussy est une des portes d' entrée dans l'esthétique du XXème, les oeuvres de Schoenberg, Berg et Webern en sont une autre voire l'une des plus importantes et influentes. Nous nous attarderons pendant cette séance à découvrir ou redécouvrir la nouveauté radicale développée par ces trois compositeurs.
  (une séance)
  
• Analyse comparative du Pierrot lunaire de Schoenberg et du Marteau sans maître de Boulez.
  Œuvres emblématiques, ayant la même valeur "d'étiquette" pour les deux compositeurs, elles se croisent également en un certain nombre de similitudes (il s'agit là pour Boulez de références voulues et directes à l'oeuvre de Schoenberg). L' occasion pour nous de revisiter ces deux grandes oeuvres du XXème.
  (une séance)
  
• Étude de texte : Vers une musique informelle de Théodor W. Adorno.
  La réflexion d'Adorno recouvre, en les associant, la philosophie, la sociologie et l'esthétique. Dans cet essai, qui est l'un de ses derniers textes, Adorno porte son analyse sur des oeuvres nouvelles, celles de Cage, de Stockhausen, de Xénakis ... il s'efforce ainsi de montrer à quelles exigences le nouveau travail compositionnel doit satisfaire.
  (une séance)
  
• Analyse : Sinfonia de Luciano Berio.
  Composée en 1968 à l'intention des Swingle Singers, Sinfonia résulte d'une impressionnante série de collages et citations de compositeurs et écrivains de toutes les époques : Bach, Beethoven, Brahms, Ravel, Mahler, Schoenberg, Joyce, Beckette, Lévi-Strauss...
  (une séance)
  
• Portrait : Ohana.
  Compositeur français d 'origine espagnole, la musique d' Ohana est celle d'un indépendant, en marge de toutes les modes et de tous les systèmes. Cette séance se propose de présenter l' homme et son oeuvre, une des plus originales de notre temps .
  (une séance)
  
• Musique répétitive et minimalisme musical.
  Pour des compositeurs comme Steve Reiche, Terry Riley, Jo Kondo ou Philip Glass la notion de répétition, bien qu'exprimée diversement par chacun, devient à elle seule système de composition ; une généralisation du principe de répétition qui se fait avec une extrême économie de moyens.
  (une séance)
  
• Analyse : Klavierstück IX de Stockhausen.
  Un accord qui se répète et qui radicalise le début de la pièce; la variation se fait alors par le jeu des intensités. Dans ce klavierstück, Stockhausen nous donne à voir une certaine image du cosmos. Nous profiterons également de cette séance pour dresser le portrait de l'homme et de son oeuvre.
  (une séance)
  
• L'électroacoustique.
  Nouvelle conscience du son, son agrandi, magnifié ... en fait avec l'électroacoustique, on assiste à la naissance d'un nouvel homme musicien. Dans toute l'histoire de la musique, on n'avait jamais vécu un bouleversement aussi profond. Nous porterons notre attention sur les résultats les plus récents de ce domaine musical.
  (une séance)
  
• A propos de la multiplicité en musique.
  Pourquoi n'existe-t-il pas de grand compositeur véritablement tonal, ni aucun véritablement atonal? Peut-être parce que seuls les compositeurs dénués de talent sont aptes à suivre les règles. Nous tenterons donc de relativiser ou de dépasser l'opposition tonalité/atonalité. L'occasion également de découvrir deux compositeurs: Giorgio Batistelli et Claude Ballif.
  (une séance)
  
• Portrait : Ligeti.
  Avec ses oeuvres pour orchestre, Ligeti développe un univers sonore entièrement nouveau, caractérisé par une polyphonie dense, une " micropolyphonie" qui s' accompagne d' une remarquable minutie artisanale. György Ligeti fait partie de ces trop rares compositeurs qui ont réussi à séduire le grand public.
  (une séance)
  
• Étude de texte: "Musique Nomades" de Daniel Charles.
  Musicien et philosophe, Daniel Charles a publié plusieurs ouvrages consacrés à l'esthétique de la musique contemporaine. Sous sa plume, on retrouve cette particularité ; "A la valeur sûre, ou estimée telle, il préfère le rebelle; à l'autoroute filant droit, les chemins de traverse (ou de transverse) ; à l'effectif, au tangible, au fixé, le virtuel, l'utopique - le nomade" (Christian Hauer) (une séance)
  
  
• Séance de conclusion.

Premier trimestre

Les Wisigoths

• Les invasions "barbares".
  Du IVe au VIIe siècle, une succession d'invasions et de migrations de peuples guerriers venus du nord et de l'est bouleverse l'Europe occidentale. Alains, Vandales, Burgondes, Saxons, Huns, Francs ... et Goths. La séparation des Goths vers le milieu du IIIe siècle. Ostrogoths et Wisigoths. (une séance)
  
• La pérégrination des Wisigoths jusqu'au pillage de Rome par Alaric Ier en 410. Catastrophe politique et théologique ou symbiose et continuité. Une civilisation composite se met en place: elle annonce le Moyen Âge. (une séance)
  
• La conversion au christianisme des Wisigoths.
  De l'arianisme de l' évêque Ulfila au catholicisme du roi Récarède. (une séance)
  
• Écriture et langue wisigothiques.
  Premiers témoignages écrits de la langue germanique. (une séance)
  
• Le royaume wisigothique d'Aquitaine et sa capitale: Toulouse.
  La défaite contre les Francs (Clovis - 507) et la migration vers l'Espagne. (une séance)
  
• Le royaume wisigothique d'Espagne et sa capitale: Tolède.
  Au VIe siècle, les Wisigoths s'installent en Espagne. Ils y implantent pour deux siècles une civilisation florissante qui disparaîtra avec leur dernier roi, Rodrigue. (deux séances)
  
• L'art wisigothique. (une séance)
  
• L'architecture wisigothique. (une séance)
  
• Les légendes à propos des Wisigoths :
  Le trésor des Wisigoths à Rennes le Château ? (une séance)
  

Deuxième trimestre

La civilisation musulmane

• L'Arabie pré-islamique.
  Le berceau de l'Islam avant l' Hégire. Géopolitique et situation religieuse. (une séance)
  
• Le Prophète Muhammad, messager d'Allah.
  Médine et La Mecque. La succession du Prophète et les quatre premiers califes. Les sectateurs de l'Islam: Sunnites et Chi'ites. (une séance)
  
• Le Coran.
  Les cinq piliers de l' Islam. La Mecque et les lieux saints. (une séance)
  
• Les conquêtes arabes et l' expansion territoriale:
  de la Chine aux Pyrénées. La conquête de l'Espagne et la présence arabe dans le sud de la France. Présence contemporaine de l'Islam à travers le monde (une séance)
  
• L'art musulman. La céramique. La calligraphie.
  
• L'architecture.
  Architecture de la mosquée : la grande Mosquée de Damas. La mosquée de Cordoue. L'architecture mozarabe. (une séance)
  
• La civilisation musulmane.
  Mathématiques, alchimie, astronomie, géographie, botanique, médecine... Les Madrassas. Les premières universités.
  
• Une rencontre Orient-Occident.
  L'influence culturelle de l'Islam a joué un rôle déterminant dans l' éclosion de la civilisation occidentale. La civilisation musulmane entre l'Antiquité et la Renaissance. (une séance)
  
• Une autre rencontre Orient-Occident :
  Les Croisades vues par les Arabes. Saladin. (une séance)
  
• Mystique musulmane :
  Soufis et Derviches Qadria Essaouia. Les mystiques musulmans: Ibn Arabi. (une séance)
  
  

Troisième trimestre

La Légende dorée

Dans l'Europe de la seconde moitié du XIIIe siècle, circule un ouvrage de Jacques de Voragine (futur archevêque de Gênes) : la Légende dorée.

Développant ou complétant des récits pris aux évangiles apocryphes, à la tradition orale, à Saint Augustin ou Grégoire de Tours, Jacques de Voragine décrit la vie de cent quatre vingt saints et saintes de leur naissance à leur mort, ainsi que certains épisodes de la vie du Christ.

La Légende dorée fut avec la Bible, le texte le plus copié le plus traduit et le plus diffusé dans l'Europe chrétienne. Dès son apparition, il devint l'ouvrage de référence incontesté de tous les artistes traitant un sujet hagiographique. Il suscita un nombre considérable d'œuvres d'art et contribua à forger une partie de l'iconographie chrétienne.

• Jacques de Voragine.
  La Légende dorée, son considérable succès, sa diffusion (une séance)
  
• Introduction à l'étude du texte.
  Les sources de Jacques de Voragine. "En marge de la légende dorée", texte de Pierre Saintyves. (une séance)
  
• Ces deux premières séances seront suivies de huit autres sélectionnant des thèmes ou des biographies de saints.