Qu'est ce que la vie?Qu'est ce que la vie?
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Si nous voyons en la vie une activité, alors la vie est un labyrinthe.
Ce labyrinthe a une entrée (la naissance) et une sortie (la mort)
Il est constitué d'une multitude de chemins comportant des "lignes droites", des "sens interdits", "des parkings", et surtout "des carrefours".
Le carrefour est en fait notre aptitude à choisir ou agir devant une situation. Ces actions ou ces choix sont "conditionnés". Le "conditionnement" comporte non seulement des éléments présents (environnement contextuel}, mais aussi des éléments passés (éducation reçue des parents, des autres membres de la société, de tout ce qui nous a entouré, et de nous même), ainsi que des éléments futurs (prévisions, ...).
Le sens interdit a pour exemple l'impasse. Ne vous êtes vous jamais senti dans la "merde" jusqu'au cou? Et puis, fait important: vous devez subir le fait jusqu'au bout.
Les lignes droites sont relativvement courbes. Il s'agit là de passages à faces multiples, chaude ou froide, bonne ou mauvaise, intermédiaire, où on a peu de contraintes. Ces lignes renferment les automatismes et les initiatives guidées. D'ici, on aboutit rapidement à un carrefour.
Les parkings constituent un arrêt surtout volontaire, mais pouvant être involontaire.
En réalité, dans notre vie, tous ces éléments sont agencés d'une façon ou d'une autre, parfois associés.
Mais alors, il peut se poser une question: où est l'entrée, où est la sortie?
Que ce soit l'entrée ou la sortie, leur révélation nous parvient de façon tardive, si on ne peut aller plus vite que la lumière.
Je ne découvre un bébé que quand il est "né", et je ne me rends compte d'un décès que quand il y a eu mort.
La naissance constitue l'entrée dans le "labyrinthe de la vie".
La mort a des aspects très particuliers et semblables à ceux de la naissance: "Tu es né poussière et tu retourneras poussière".
Où est donc la mort? Ah!, si je pouvais voir la porte de sortie qui m'amènerait hors de cette "maudite terre où tout est relatif", dans le monde parfait?
La mort est à tout bout de chemin, elle est proche, mais heureuseument si loin.
Chaque fois que nous nous mouvons dans le labyrinthe, la mort, qui je le précise n`a qu'une porte, nous suit de près et de loin.
S'il nous arrivait d'être pris dans un sens interdit conduisant à la mort, cette porte n'attendrait que notre arrivée jusqu'à son niveau. Là intervient un déplacement dans notre labyrinthe, dans un repère comportant notre axe de déplacement et l'axe des temps, heureusement relatif.
L'un des plus grands succès de l'Homme serait de sortir un être du sens interdit et le ramener à un couloir "plus vivant". Le labyrinthe a à cet effet des portes ouvrables uniquement de l'extérieur du canal qu'on parcourt. Quelle chance, si la main salvatrice était là, tout près, pour ouvrir cette porte de secours!
Ah! L'éternel problème de la vie et de la mort !
Naîtrait-on et mourrait-on vraiment? "Tu es né poussière et tu retourneras poussière" ou alors, "Tout n'est que transformation!".
Demandons nous plutôt ce qu'il y a hors de ce labyrinthe de vie.
A première vue, j'imagine un espace unique. La mort et la naissance communiqueraient-elles vers un extérieur identique? Retourner où on était ou retourner tel qu'on était? Ne me le demandez pas. J'approuverais les deux à la fois, et pour une fois, pas de deux, mais d'un!
Je rangerais volontier ceux qui se ressemblent côte à côte, et s'il me fallait ramener des éléments divers à leur classeur, je mettrais volontier chaque élément à "sa place".
Retournes tel que tu étais et je te mettrai à "ta place", retournes où tu étais si tu as la clé, "tel que tu étais"
Vous le voyez, si on retourne tel qu'on était, on est rangé où on était; si on est rangé où on était, c'est par ce qu'on est tel qu'on était.
Ah! Ce monde, là où la forme et la place s'ajuste si bien, n'est-ce pas un équilibre, n'est ce pas l'équilibre?
Si ça ne concernait que le corps, ce serait plus simple; mais l'esprit s'en mêle et pourtant je vous le garantis, l'esprit a bien des propriétés chimiques et/ou physiques...
On vie et on meurt n'est-ce pas? Et pourtant la vie est éternelle!
Nguetsop Martin
A suivre...
