Critiques de Films
Le Film-O-Metre est mon code de cote pour chaque film. La perfection étant impossible je ne donnerai jamais la note de 10. Autant la pure médiocrité d'un 0 ne sera pas non plus atteinte car il est impossible en réalisant un travail d'atteindre rien, il y a toujours un peu de substance... Du moins je l'espère. Ces critiques sont totalement subjectives et sont le fruit d'une appréciation d'ensemble et émotive de l'autoproclamé critique Michael Parent.
Exemples:
Citizen Kane (Orson Welles, 1941) 9.9
Dude Where's My Car? (Philip Stark, 1999) 0.6
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Archives de critiques (anglais seulement)
He's Just Not That Into You (Ken Kwapis, 2009) 4.4
Faible divertissement se voulant etre une étude sur les relations amoureuses au XXIe siècle s'avère très réchauffée. Racontée sur un ton de comédie romantique. Quelques scènes plus dramatiques sont très inégales et peu d'histoires de ce film sont dignes d'intéret. Scénario manquant totalement d'originalité qui malgré une distribution prometteuse ne lève pas. On s'essouffle rapidement des situations prédéfinies et des personnages stéréotypés au marqueur noir.

The Killer
(John Woo, 1989) 8.7
Le meilleur film d'action de tous les temps. Scénario rappelant City Lights de Chaplin. On y dénote des influences de Sam Peckinpah (Wild Bunch). The Killer influencera la génération à venir après Woo; Quentin Tarantino, Robert Rodriguez et bien d'autres. Une référence dans le genre, divertissant et joué magistralement notamment la relation entre le tueur et l'inspecteur. Dommage que John Woo se soit vendu à Hollywood...

Do The Right Thing
(Spike Lee, 1989) 7.7
Film typiquement signé de Spike Lee qui est très annonciateur de son Malcolm X. Il joue ici sur les nombreuses facettes du racisme urbain. Plusieurs performances sont stéréotypées et manquent beaucoup de nuances. Probablement voulu, beaucoup trop de bruit pour si peu... Signature visuelle très début 90's dans son traitement/musique(Public Enemy)/images et la mode. Lee force la note pour essayer de se créer un style plutot douteux et fait plusieurs erreurs de débutant. Plans trop près et filmés en contre plongée trop souvent et inutilement.

Mein liebster Feind - Klaus Kinski
(Werner Herzog, 1999) 8.5

The Evil Dead
(Sam Raimi, 1982) 7.6
Travail adolescent et maladroit inspiré du Cinéma d'horreur des années 70's. Ce film a influencé des centaines de cinéastes tant par ses effets spéciaux qui soit dit en passant ont très mal vieillis, que par ses planbs et son récit. On dénote plusieurs inventivitées dans le choix des plans, maladroitement cela distorsionne l'image et déstabilise le spectateur et peu meme, dans mon cas, le fatiguer. Surchage de gros plans des visages. Excellent premier effort du réalisateur de Spider-Man. Mise en situation classique et extremement efficace.

Confessions of A Shopaholic
(P.J. Hogan, 2009) 6.9
Basé sur une série de livres "Chick-litt" Confessions se veut rafraichissant et et très amusant! Intrigue légère et désinvolte vous me direz... peut-etre bien, mais on s'amuse! On nous transporte dans le milieu de l'intoxication à la consommation et le monde des femmes et des métrosexuels de ce monde. Critique de l'abus de consommation/surconsommation? Non pas vraiment. Mais on s'entend plus à dire que la maitrise de soi et de ses propres impulsions est à l'honneur. Se classe parmis les The Devil Wears Prada et The Nanny Diairies. Bref, le public cible est conquis!

The Assassination of Jesse James by The Coward Robert Ford
(Andrew Dominik, 2007) 9.1
L'un des grands films de la merveilleuse cuvée que fut l'année 2007. Ce fut à mon humble avis la meilleure année cinématographique du Cinéma américain depuis belle lurette. Dominik nous offre une réalisation digne d'un Terrence Malick et un style de Western à la John Ford dans sa composition de l'image. Les prestations des deux acteurs principaux; Brad Pitt et Casey Affleck, sont magistrales. Un classique à en devenir. La narration subtile rallie les rare moments qui auraient pu etre plus faibles.

Ninotchka
(Ernst Lubitsch, 1939) 8.9
Cette comédie romantique située dans un contexte de pré-Seconde Guerre mondiale et pré-Guerre froide sera annonciatrice du Cinéma de Billy Wilder qui signe ici le scénario. Dialogues fins et utilisation stylisée de la double beautée de Greta Garbo. Probablement l'un des films de années 30's le mieux conservé. Ce fut ma première rencontre avec le Cinéma de Lubitsch et non la dernière.

The Day The Earth Stood Still
(Robert Wise, 1951) 9.3
Film culte de Sci-fi ayant eu le (dés)honneur d'un remake en 2008. Présenté dans un contexte de Guerre Froide, un homme d'une planete voisine de la Terre veut proposer un ultimatum à tous les dirigeants de toutes les nations. Ceux-ci se querellent sur leurs idéologies politiques.
TDTESS est un film toujours très actuel par son traitement et son action. Il se hisse facilement au Panthéon de la Science-fiction. Wise y fait une mise en scène soignée accompagnée d'une supoerbe musique de Bernard Herrmann. Atmosphère obscure, intrigante et angoissante
.

The Wrestler
(Darren Aronofsky, 2008) 9.2
(critique en travail
)

The Reader
(Stephen Daldry, 2008) 6.9
(critique en travail
)

Revolutionary Road
(Sam Mendes, 2008) 9.0
Récit mené rondement par Mendes qui y exploite plusieurs thèmes qui s'appliquent tout aussi bien à nos jours. Les illusions, les désillusions, les déceptions et la désespérance. Toutes les interprétations sont grandioses; notamment du coté de Winslet. Réalisation soignée et très conventionnelle dans l'ensemble mais laisse toute la place aux personnages. C'est un vol de la part des Oscars que ce film ne se retrouve pas en nomination pour les grandes catégories.


Dirty Harr
y (Don Siegel, 1971) 7.9
Oeuvre
culte de la filmographie de Clint Eastwood. Il y domine l'écran du début à la fin du récit. Thriller policier efficace et très influencé par l'oeuvre Hitchcockienne. Plusieurs images sont utilisées en hommage. Dirty Harry a eu une influence majeure dans le Cinéma policier/thriller qui le suivra. Le personnage du vilain est mal développé et très brouillon. On y voit un besoin de mettre tout l'intéret sur Clint. Il aurait été intéressant d'utiliser quelqu'un de la meme trempe qu'Eastwood un peu comme dans On The Line of Fire de Wolfgang Petersen.
Très bon film dans l'ensemble, un classique
!

Deathtrap
(Sydney Lumet, 1982) 8.2
Film efficace sur le traitement d'une intrigue et sur l'inspiration de l'auteur. Mise en scène inventive et soignée dans un décor presque unique (lire ici un).Mouvements de caméra audacieux. Excellente utilisation de Michael Caine. Reeve surjoue encore une fois son personnage. Finale amusante et digne de Broadwa
y!

Gran Torino
(Clint Eastwood, 2008) 9.1
Film extremement juste traitant du racisme dans les banlieues américaines en y plongeant en profondeur dans la rédemption d'un homme qui croit avoir faillit danssa vie et qui ressent plusieurs frustrations. Dans la première moitié du film on peut se demander ou Eastwood veut nous mener. Cependant, la seconde partie très émotionnelle et divinnement tournée remet notre bon vieux Clint dans ses thèmes personnels et de tout son talent il nous en met plein les dents. À voir absolument!!
Le Cinéphile