Le train
A bord d'un train capricieux,
dans un assourdissant chagrin,
j'apercois a travers les arbres
se creuser mon destin
Le front perdait de son air hautain,
le regard s'egarait dans des horizons
lointains.
Des doux baisers et violentes
etreintes,
il ne restait plus qu'un parfum
amerement incertain.
Je continuerai ma marche folle,
sur cet aveugle chemin.
Incapable d'aimer, les regrets
le temps m'en a arrache le refrain.